MAUX DE PLUIE .

Texte de LUCYE RAYE

Images internet (1 modifiée )

                                      MAUX DE PLUIE .

 

Assise sur un banc public

Au beau milieu d' un jardin magique

Le soleil transperce les fleurs

Pour me transmettre une infinie douceur !

 

Il me caresse aussi la peau de cette chaleur torride

Mais la nature est si ravissante et splendide

Que j'oublie cette vie  cruelle !

Ne prendre que les bonnes nouvelles :

 

Ce n'est pas facile de balancer les mots

Je le fais à ma guise sur ce banc nouveau!

J'ai dessiné un cœur de feuilles éphémères

Pour ne pas salir ce lieu doux et amer !

 

Combien de larmes se sont séchées sur ce  bois si vieux?

Combien de couples se sont dit adieu ?

Combien d'autres se sont aimés ?

Combien sont morts sans résister?

 

L'homme est incapable de voir l'avenir

Souvent il faut partir

Parfois s'enfuir

 

Changer le cours des choses 

Dans sa main une rose !

 

Que mes pétales en cris chavirent l'immensité,

Rejoignent les grondements du volcan

Les nuages du firmament :

Ils retombent en maux de pluie

Remplir ce bassin si joli 

Les nénuphars me sourient!

 

J'ai une folle envie 

C'est bien de rester en vie !

 

LUCYE RAYE 17 février 2017

 

Photo et commentaire  ***Chaque banc a son histoire à raconter , bon week-end douce Lucye .De Jeanine Chatelain

 

 

 

 

 

PHOTO CI DESSOUS DE COCO 

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Commentaires: 5
  • #1

    Thierry Titiyab Malet (vendredi, 17 février 2017 08:40)

    Un soir d'été!

    Oh banc majestueux qu'au fil du temps disparaît
    Nous étions si souvent sur tes lames revenus!
    Moi lui contant fleurette, elle bien trop distraite
    Cela ne me décourageait pas, je la couvrais de mon être
    Lorsque cette pluie battante venait à nous comparaître
    Je lui prêtai tout ce que j'avais, ma veste et ma tendresse

    Elle frissonnait un peu, puis contre moi, se blottissait
    Je refaisais le monde, lui parlais de mes exploits !
    Le seul fût d'oser l'approcher au détour d'un manège

    C'est ainsi que nous allions rentrer dans sa ronde
    Les jours n'avaient pas de nuits, le temps net stoppé
    Puis nous sommes repartis chacun de notre côté!

    Nous promettant bien d'autres demain, c'est juré
    C'était une drôle d'idée, le sort aura jeté ses dés
    Je ne la revis plus jamais, c'était une petite fée

    Thierry Titiyab Malet (le 17 février 2017)

  • #2

    Julien (vendredi, 17 février 2017 08:50)

    très bien !

  • #3

    Maguy (vendredi, 17 février 2017 08:55)

    La vie est belle!

  • #4

    Coco ijahman (vendredi, 17 février 2017 10:23)

    Waouh deux magnifiques poèmes j adore ! Merci Lucie et Thierry vous êtes au top !

  • #5

    Thierry Titiyab Malet (jeudi, 13 avril 2017 08:56)

    Je viens de revenir sur ton poème comme on revient sur la nostalgie et je n'ai pu trouver les mots ! Tu sais que l'on tait souvent pour ne pas faire de mal ! Je suis resté un moment contre le vieil arbre et j'ai cru entendre ta voix! Bonne journée
    Ton poème est magnifique
    Merci à Coco pour ce délicieux petit commentaire, laissé là à la sauvette! Je n'ai pas eu le temps de la voir que déjà elle avait disparu
    Bonne journée