Ma participation à la ligue des poètes (saison 2018)

Dommage en ce mois de février 2020 , la ligue des poètes a disparu du système , j'ai donc supprimé les liens verts . Mais tous mes textes intacts ici .

1er Décembre 2018... le top 10 classement des poètes 

C Poète Points
1 Abelard 394794
2 Faudel Dani 360821
3 Abdesselam Salemi 188076
4 Maissa Boutiche 175614
5 Marguerite Voltaire 77216
6 LUCYE RAYE 69608
7 Pierre Richard Prophete 46209
8 Thierry Titiyab Malet 35748
9 Stéphane Meuret 32554
10 Raphisto 22061

29 NOVEMBRE 2018

Le mois de novembre est sur sa fin et la ligue des poètes aussi...Je termine ma course en 6ème position et j'en suis fière car les boulets des hackers ont empêché LUCYE RAYE d'atteindre le top 3 ... Ma dernière rime s'est posée et par ces temps difficiles (barrages et oppressions) , je vous invite à ouvrir mon livre 2018 pour un peu de détente .Pensez à me donner vos avis et mettre les étoiles jusqu'au 30 novembre minuit . Merci d'avance! Voici le lien pour 33 textes 2018 . Je vous remercie de votre fidélité et de votre présence 

30 novembre 2018

Le vainqueur c'est LA POÉSIE ... LIGUE des poètes (fin pour le classement 2018 cette nuit à minuit ) . Comment vous remercier de vos soutiens ? COMMENT VOUS DIRE MERCI ? Les membres de tous les groupes et tous les amis . C'était si difficile d'atteindre ma 6ème place cette année MAIS JE SUIS HONOREE de cette place ! .. On se retrouve sur mon site avec mes nouveaux textes (le blog ) .

Réponse du poète Thierry TitiYab Malet 30 Novembre 2018

Thierry Titiyab Malet Je te remercie de tout mon coeur pour ton accompagnement et pour avoir navigué avec ton matelot sur une mer de poésies depuis de nombreuses années maintenant. Nous avons toujours tenu le cap grâce à tes convictions, ta gentillesse nous servant de carburant Bonne journée Lucie Mayot Crescence et un grand merci à celles et à ceux qui se sont embarqués à nos côtés (ce fût Titanesque ! Même Ulysse a entendu notre muse ;) Bisous et bonne journée

Malena Manuel Ce fut un plaisir de vogué sur tes vers ..
Sur ce  tu as su garder..
La bonne direction..

Sur ton océan j'ai navigué sans regret..
Ces vagues bien salées..
Je les ai aimées..
Et la tête dans les étoiles..
J'ai fais resplendir tes poèmes en mille couleurs..
J'en suis fière..
Merci a toi de m'avoir permis de vivre ceci..mon amie 

Thierry Titiyab Malet ot la tremblade su mwin, kap kap, le lémossion la sézi amwin la Lucie Mayot Crescence sans toi, sans tous nos admiratrices et admirateurs, je ne serai rien! zuss in bout bwoa su lo en trèn floté é san but! mwin lé kontan. J'ai pris énormément de plaisir à te suivre (nous la soubat' mé nou la arivé jordu su le ké de la certitude, nou lé la pou fé pass in ti mésaz la pé in! ) <3 Mille bonheurs https://youtu.be/t8AoBfBW5NU apré mille et mille nuits de jours d'insomnies on y est arrivé (le port s'est ouvert devant nous et l'accueil y sera chaleureux mi èm sa mwin

 

SAISON 2017

Ma participation à la ligue des poètes (saison 2018) 

Concours la ligue des poètes 2018 – Mise à jour :

– Le concours « Classement des poètes 2018 » se tiendra du 15 Avril au 30 Novembre 2018 . Une nouvelle interface attractive  facilite l’édition et la publication des poèmes. 

– Pour cette année, la note du poème n’exigera pas une inscription. Ainsi, les lecteurs pourront aisément noter les poèmes sans à avoir à s’enregistrer ou à confirmer le vote......

  

 

A partir du 15 avril ,les liens de mes textes seront publiés ici .

Merci d'y être attentifs et de me soutenir 

LUCYE RAYE  (texte numéro 1 saison 2018 ligue des poètes ).

Je donne le La du diapason aux poètes et lecteurs sur ce sentier ,c'est une mise en bouche ,un apéritif pour que tous vous soyez  là pour étancher mes sueurs et boire un verre de poésie sur les bords de la route en ma compagnie, car le parcours sera long .  Je  distribue  mes vers d'espérance pour mes lecteurs . Je compte sur votre soutien  sur tout le chemin !

 

Poètes ,levons-nous !

Poètes ,levons-nous !

Nous devons restés debout

Notre plume en bâton de pèlerin

Marchons ! Suivons le chemin...

 

C'est une route de pèlerinage

Ce challenge se veut sage

Plusieurs mois à primer les mots sains

A croiser les épées des voisins

 

Beaucoup  d'alexandrins

Vont se croire plus malins

Les lettres  vont jouer sur les sentes des forêts

Même les loups vont y participer

 

Ils vont chanter "Promenons -nous  dans les bois "

Pour destabiliser l'écrivain qui veut être le roi

Nous sommes libres ici  ...Fidèles à nos poésies

Nous ferons du bruit 

 

Et moi ...Je ne cèderai pas à la pression

Je ferai très attention 

A chaque caillou ,au brouillard , à la pluie

Et très digne ,je guiderai les plus démunis .

 

Être poète ...Les écrits ne peuvent se taire,

 Sont  engagés avec des mots amers .

 Poètes  ...Semons l'espoir , l'espérance

L'amour et soulageons la souffrance !

 

Levons-nous Poètes vers le rayon du matin !

Ne recherchons ni primes ni gains

Mais une reconnaissance...Une gerbe ...Un brin 

Une éternelle aurore  rouge et or  sur nos quatrains .

 

Il faut que cessent les dérives sur les poètes

Nous en avons  des métaphores dans  la tête

Nous ne faisons pas passer un mal être 

Nous voulons tout simplement renaître  !

LUCYE RAYE  (texte numéro 1 saison 2018 ligue des poètes )

 

 

 

 

2ème TEXTE :

 

J'avais le choix entre semer l'amour , parler de solitude , j'ai préféré les actualités de la nature de mon île ... C'est une princesse , il faut qu'elle soit une reine dans l'océan indien donc cliquer ,lire et voter ,partager 

 

                                                                  

                                       Princesse des îles .


Dans la station balnéaire

Un véritable tsunami populaire ,

Contre les paillotes qui lèchent la mer

Puis  , un raz de marée naturel

Panorama sans cérémoniel

 


La nature reprend ses droits

Elle refuse l’homme et ses lois ..

 


 

Premier fort épisode de houle

L ‘ océan est en colère et chamboule :

Spectacle impressionnant , on admire les chefs- d ‘ oeuvre

Mais l ‘ érosion et la montée des eaux chavirent les oeuvres .

 


 

Falaises et rivages envahis de vagues bouillonnantes

Les habitations  ne sont  pas assez  résistantes .

Les plages sont rongées par les écumes amères

Et les coraux se meurent sur le sable à l’air .

 


 

Aucun pardon… Le dernier mot de la nature

Il faut tout reconstruire de la toiture

Au jardin … Désabler les boutures !

 


 

L’ alizé s’est tu

Il ne me parle plus

Le volcan s’est endormi

Mon île est sans bruit

 


 

La lune en croissant me regarde  et se décline

Un halo de nuage l ‘ habille de robe mousseline

La nuit s ‘ installe sur ma ville jusqu ‘ à  l ‘ aurore :

Elle s ‘ endort

Demain , cette princesse sera ornée d’or


 

Car La Réunion île intense se fait toujours belle au réveil

Un voile sur une  voûte d’ arc -en -ciel

Même si nous attendons des tempêtes

Elle est toujours prête !

 


 

Un hiver austral avec des embryons dépressionnaires

C’est une dernière révérence pour ma terre

Ce mois d’avril , le frais arrive dans les  montagnes

Les cyclones se noieront dans les pagnes !

 


 

Car en cette période ,selon les écrits historiques

En deux siècles , aucune activité cyclonique

A abîmé la traîne  de la princesse sous les tropiques

Elle va se réchauffer de fleurs exotiques .

 


LUCYE RAYE 22 AVRIL 2018

Grâce à votre soutien , la sirène ne va pas immerger (plonger) au fond des abysses ;elle va émerger (remonter ) à la surface . Merci .

Oh ! Mon homme ...

 

Regarde -moi mon homme !

Je suis vieille et lasse

Viens , fais un erratum

Corrige cette ride en impasse !

 

 

A double faces  dans ce miroir ,

Tu me vois avec ce décolleté

Je réajuste le voile dans le noir 

Il dissimule mon corps abîmé .

 

 

Regarde-moi mon homme !

Je n'ai plus de force ni d'audace

Même si tu m'offres la pomme 

Le goût sucré sera fugace

 

 

Tu es cette lumière révélatrice

Tu me murmures toujours tes passions

Tu me désires malgré mon coeur d'actrice

Tu me surprends de ta voix de supplication .

 

 

Regarde-moi mon homme !

Je me cache derrière ce rideau

Je tremble de mes mots en ultimatum

J'ai peur de la mer et  des oiseaux 

 

 

Je m'enferme loin du soleil lumineux

Tu refuses ce secret 

Tu me prends dans tes bras glorieux

Tu exiges que je brûle le passé .

 

 

Regarde-moi  ! Je ne suis plus personne

J'ai cette maladie solitaire indélébile

Je vis cloîtrée comme une none

J'écris , je crie que des poèmes fragiles...

 

 

Oh ! Mon homme ...Tu es bouleversé !

Tu as cette douceur d'aimer

Mon homme ...Pour Toi ...Je guérirai !

LUCYE RAYE 13 AVRIL 2018

 

 

 

Mon 4ème texte Bon dimanche du 6 mai 2018vous êtes habitués à mes films poétiques et celui -ci muet vous envoie ce message de petits riens ,qu'ils soient de bonheur même en brin (car le muguet n'est pas encore séché )

 

 Mille minuscules riens …


Charlie Chaplin nous faisait rire aux larmes

Et il s’est mis à écrire , à composer sans armes :

Sa célèbre citation sur la poésie adressée au monde

M ‘a touchée . Poétesse des îles , j’utilise les ondes …

 

Sur cette terre, mille choses à faire

Mon encrier reste à l’envers

Je me retrouve avec mille infimes riens

Et dans cet univers , ma plume est en déclin .

 

Est -ce dû à ce tatouage sur mon sein ?

C’était pourtant un beau dessin

Les rides en sillons ont creusé des petits riens

En dérive sur les méandres de mon destin .


Avec mes encres d’écrivain

J ‘essaie avec un rien

Redorer un sens à mon dessein

L’ or a pris la couleur du carmin :

 

 

 

Pour nettoyer ce mal sale  

Donner de la chaleur verbale

Un Bien en mille rêves

Pourtant , je ne joue pas à Eve.


Et avec tes vers par leur beauté subliminale

Je plane , c’est phénoménale

Ta flamme est arrivée avec des caresses

Minuscules riens  par enchanteresse.


Emblème de mille cœurs sur ma feuille

Il n ‘y a que les femmes qui sentent cet orgueil

J’ai des joues rouges et les yeux brillants

Une merveilleuse sensation à présent .


Les crépuscules de nos sèves sont prolongés :

Encore … Des jours et des années

Seront des aurores assouvies de faim

Sur ce rivage en des milliers de  riens .


Nos destinées sont des poèmes de messages

Et personne ne saute des pages

Notre livre , Amour  , on n’écrira jamais fin

Même si les petits mots sont des riens …


Mille actions gigantesques à faire

Mille imperceptibles riens m’ont mise de travers

Avec la clé , j’ai ouvert un bonheur en brin .

Et pourtant c’est un petit rien .

 

 

Ce ne sont pas les  Fleurs du mal de Baudelaire

Ni  Alcools de Blaise Cendrars * ou d ‘Appollinaire

Mais une confédération de poètes à allouer aux saints

Leur attribuer une lecture , c’est très sain .


Avant que le vent m’emporte sans les points,

N’attendez pas que fleurissent l’été de juin ,

Que les branches d’automne pleurent de chagrin !

Faisons rougir de jalousie les bleuets et les jasmins .

 

Avec les papillons , ma muse sera écarlate enfin !

Comme La Fournaise continuons un show de comédien

Jour et nuit : faisons  briller les étoiles , c’est presque rien !

 

Mon film rimé et muet comme Charlot en académicien

Explosion en milliards de particules tous mes riens !


                                            LUCYE RAYE 6 mai 2018

**Alcools de Blaise Cendrars, un grand poète Frédéric Louis Sauser, dit Blaise Cendrars [sɑ̃.dʁaːʁ], est un écrivain suisse et français, né le 1er septembre 1887 à La Chaux-de-Fonds (Suisse) et mort le 21 janvier 1961 à Paris.

 

5ème texte

J'attends vos impressions sur ce Plus...Que parfait ! S'il n'est pas parfait , je retournerai dans mon passé composé . Mes amitiés poétiques à tous !


 PLUS … Que PARFAIT !

Je me balade dans mon passé de feuilles

Pour  visiter avec mon puisant allié  mon futur

Ainsi, je m’assois dans mon présent de culture,

Cette sculpture florale plus que parfaite, je l’effeuille.

 

Je ne fusionne que les simples de mes souvenirs

Pour un passage de projection en film d’amour

Mes photos jaunies bien groupées sur mon parcours

Collées sur mon cœur pour épouser les rires .

 

Loin dans le temps, je reviens sur mes pas

Refuser l’errance du silence en un seul épisode

Les images intactes, je les tisse et les brode ;

Ma boussole est liée à ma mémoire sans mea-culpa .

 

Assise sur ce rivage, les vagues m’aident au voyage :

Je t’ai aimé … Je t’aime encore depuis toutes ses années

Notre dessein  est uni, je continuerai à le dessiner

Je t’aimerai dans l’abîme de mes rides en sillage .

 

Le passé se marie au présent et se lira dans le futur

Mon amour conjugué : aucune faute commise

Avec les témoins de cette déclaration promise :

Mon aveu dans ce tableau vit avec l’écriture .

 

Amoureuse en amazone d’hier, d’aujourd’hui

Au plus-que-parfait, nous avions parfaitement vécu

Une vie subliminale en deux âmes recousues :

Demain, notre amour sera toujours en harmonie .

LUCYE RAYE 

J'attends vos impressions sur ce Plus...Que parfait ! S'il n'est pas parfait , je retournerai dans mon passé composé . Mes amitiés poétiques à tous ! 

6ème texte 

Bonjour et belle journée de dimanche de pentecôte ... J'ai fait soudainement le choix de ce texte car le fils de mon ami sur la table d'opération  à cause de ce sale insecte ...Le texte sur les pirates attendra encore  Mon bateau a eu de l'eau  mais Moi en matelot Je suis toujours sur le paquebot . Alors ... Hissez haut ! La poétesse LUCYE RAYE ( Lucie Mayot Crescence ) Si vous pouvez et si vous le voulez par solidariré PARTAGEZ LE LIEN COMME BON VOUS SEMBLE (mails ,abonnés des réseaux sociaux , vos groupes ect ) 

 

 

SOUDAIN ... La LYME ...

On parle beaucoup du crabe qui tue du cancer et détruit des familles . Qu'en est-il des insectes et des animaux ( moustiques, tiques, rongeurs ) qui infectent les hommes et éliminent même les plus forts par la peste, le chikungunya, la dengue, le paludisme, la leptospirose )? Avec les micros insectes bien réels, nos enfants ne connaîtront-ils jamais le fameux jeu de sautes moutons ou les rondes Dansons la capucine, Promenons-nous dans les bois , ne pourront-ils plus rire du loup ? 

CAR SOUDAIN la LYME ** ...

Le tique est un véritable tueur

Il pique, suce et accrocheur

Aux membres, cou nus en malheur

C'est une lime , il prend son temps en trancheur.

 

C'était après les vacances d'été, un détecteur

La maladie de Lyme a infecté un fonceur

Lui si jeune et rempli de candeur 

La lame s'est accrochée dans sa forêt de bonheur

 

Ce sale insecte a volé sa clameur

Et pourtant, il n'est pas un casseur 

C'est un grand rêveur 

Il songe à une vie meilleure 

 

Cette terrible bestiole  casse son coeur

Son sang empoisonné par cette horreur

LUI n'avait jamais abîmé une fleur 

Je crie toutes mes rancoeurs 

 

Je n'ai plus la force de chanter en choeur .

Du haut de la montagne, ma plume pleure

Elle a perdu l' horloge et les heures

Les aiguilles ont tourné comme un leurre

 

Et SOUDAIN, j'ai très peur .

La vie nous réserve des surprises sans primeur

Un être né, grandit, rit et SOUDAIN la frayeur

Faire un appel aux scientifiques et les décideurs 

 

Va -t-il mourir parmi les siens en pleurs ?

Je leur envoie  mes encres d'auteur

Se tourner vers les guérisseurs

Je ne suis hélas qu'un bienfaiteur !

 

Que la colombe de guérison se pose sur ses douleurs 

Avec des roses sans épine pour caresser ses dilatateurs

Et que veines et artères soient procréés d'un générateur .

il ne faut pas qu'il meurt .

 

Tout  mon courage pour étaler sa valeur .

C'était si SOUDAIN ... Je lui fais cet honneur

Un beau jeune homme travailleur

 Je ne veux pas qu'il meurt .

 

*** Cet écrit SOUDAIN pour donner du courage et de la force à une famille amie qui soudainement voit la joie de vivre emportée par cette terrible maladie  ( il y a hélas trop de familles qui passent parmi cette épreuve ) . Attention à nos enfants aux prochaines vacances , faisons en sorte qu'ils connaîssent aussi nos fameuses rondes chantées dans les prés ...

LUCYE RAYE  19 MAI 2018

 

            Que la lumière se pose sur vos foyers !  Santé et espoir ! 

 

 

 

Journée exceptionnelle donc7ème texte hors du commun ...Une conversation ... "Tu assumes si bien tes cheveux blancs " : Des paroles du fils que j'aie traduites en lettres de vers et en dialogue avec la mère .
Bonne fête à toutes les mères du monde en ce dimanche 27 mai 2018 .Cliquez ,votez ,partagez si vous avez apprécié .


                       Lettres de vers d' un fils et d' une mère . 

                                                         Oh ! Mon fils ! Ma vie est un pardon 

                          Ton père et moi , nous nous sommes aimés et c'était profond

                                                  Le cratère s'est vidé de ses laves en éruption

                                                  Le volcan nous a brûlés en explosion 

                                                   La flamme s'est consumée en charbon

                                                  Amour éphémère comme le papillon

                                                  Sur la fleur , épines et chardons .

                                                   La vie est un acte de contrition 

                                                   Une plaie intérieure pour une guérison 

                                                   Une longue marche vers le pardon.

 

                                                    Ma vie est un Pardon

                                                    Il n' y a jamais eu d'abandon

                                                    En courant 

                                                    En marchant 

                                                    Debout 

                                                    Ou à genoux

                                                    J' ai souvent fait des génuflexions

                                                    Pour avancer dans mes réflexions 

                                                    Personne ne voyait mes pleurs

                                                     Je cachais si bien mes malheurs .

 

                                                      Ma vie est un pardon 

                                                     J' ai toujours fait des dons

                                                     Je me suis saignée pour les autres

                                                    Je me suis baignée dans ce sang impropre

                                                     Aucune peur d'être contaminée 

                                                    Je me savais immuniser 

                                                     J' en connais plus d'uns

                                                   Qui auraient pris d'autres vaccins

                                                   Être enfermés avec du valium

                                                   Et oublier les valeurs de l'homme .

 

                                                    Il faut savoir dire Non

                                                    Au-delà du pardon 

                                                    Il faut savoir dire Oui

                                                   Quand l' amour est un cri 

                                                  Essuyer les larmes invisibles

                                                  Embrasser les yeux indicibles

                                                  Les mots deviennent ineffables

                                                  La douleur est inexprimable

                                                  Ne restent que l' effroi et le supplice intense

                                                 Un amour étrange dans la souffrance .

 

                                               Ma poésie  ni regrets ni remords

                                               Elle m' a conduite au-delà de la mort 

                                               Puisque les maux en ablution

                                               Dans mon océan de vie en pardon !

 

Maman,  pardonne-moi de te faire souffrir !

Mère , tu m' as mis au monde et fais grandir 

Tu m' as aimé 

Tu m' as choyé

Tu m' as soigné

Lors de mes maladies, tu ne dormais pas pour me border .

Tu as tant fait ...

Tu m' as tant aimé 

Que je ne peux tout te donner .

Je me souviens de tes chansons douces pour calmer mes pleurs

Tu rayonnais lors de nos fêtes de bonheur .

Mes doigts serraient tes longs cheveux en dormant

Ils étaient couleur d' ébène et ravissants 

Et là, comme des cascades,  ils sont bouillonnants

En une belle chute, je les démêle, ils sont grisonnants !

Tu endosses en reine ce manteau blanc .

                                                      Oh ! Mon fils

                                                    Je n'ai jamais eu des mensurations de Miss .

 

Maman ... Je n'ai plus vingt ans 

Je reste ton enfant 

Tu es  vieille Maman

Mais jeune et dans le vent

Tu supportes tellement tes cheveux blancs .

                                                        Je suis vieille, mais jeune de Coeur

                                                        Toujours Femme à l' intérieur

                                                        J'ai l' âge parfait

                                                        Pour aimer

                                                      On ne vit qu' une fois, un privilège de vieillir

                                                       Et moi,  j' ai cette foi encore de Grandir.

 

Tu es une Mère impeccable 

Une Mamie  formidable 

Je caresse tes joues creuses 

Je te raconte mes histoires heureuses 

Pour que tes rides disparaissent dans un grand rire.

Maman,  je veux seulement de baisers  te couvrir

Qu'en ce jour spécial une belle cérémonie que pour toi !

Mais toute l' année, je te serrerai dans mes bras 

Maman, ne t'en fais pas, je serai toujours là ...

 

Quand tes souvenirs seront suspendus

Nous, tes fils,  nous serons tes vues

Car mon frère et moi , tes protections sur tes odes

Notre héritage avec un unique code .

                                                             Oh ! Mes fils, mes entrailles

                                                             Protégez mes poèmes et mes mailles!

 

Nous sommes en boucliers pour la sirène d'écriture

Si l' on touche à un seul brin de ta chevelure

Cette  sublime broderie de Cilaos en vague de dentelle

Nous sommes en brosse  pour repeigner la Belle ,

Et des aiguilles sur le métier pour rebroder ta flanelle.

                                                                  Oh ! Mes fils !

                                                                  Vous êtes les aiguilles et Moi le fil .

                                                                       

Contre ce Mal qui enflamme la planète,  nous te protégerons :

Car nous t' admirons 

Nous t' aimons  notre Mère , notre Maman 

Tu assumes si bien tes cheveux blancs !

                                                                Oh! Mes fils ! Allez encore plus haut !

                                                                 Hissez haut !

 

Bonne fête Maman .

LUCYE RAYE 27 mai 2018 

Journée exceptionnelle donc 7ème texte hors du commun...

 Une conversation..."Tu assumes si bien tes cheveux blancs "  :  

Des paroles du fils que j'aie traduites en lettres de vers et en dialogue avec la mère .

Bonne fête à toutes les mères du monde en ce dimanche 27 mai 2018 .Cliquez, votez, partagez si vous avez apprécié .

 

8ème texte :une pléiade d'étoiles pour la poétesse .Cliquez sur le lien ,lire cette poésie et faîtes briller les 5* à la fin du texte (aucune inscription pour voter ) puis partager à vos amis et dans vos groupes si vous avez aimé mes repères dans cette constellation ! Belle journée de dimanche . Poétiquement vôtre !

 

 

                      Repères .

Les nuages sur mon coeur sont de pluie 

Le silence a envahi mon Moi

Même le bleu a égaré ma foi 

Le gris solitaire est devenu mon ami :

 

Cette amicale solitude constelle mes habitudes,

Je ne l'ai pas tuée. Je ne l'ai pas  brisée :

Avec de l'amplitude pour l'extérioriser 

Elle accompagne mes écrits sous mon altitude :

 

J'ai marié son froid à mon été

J'ai plié de mille plis son vent.

A l'encre des embruns de mon océan,

J'ai pris ses larmes pour les métisser.

 

Mes vers sont mes repères

Ils se battent contre le système 

En vagues comme emblèmes 

Ils flottent sur la mer.

.

J'ai perdu mes frères et mes amis

Je suis aveugle sans mes yeux

Je suis inerte sans les regards pieux, 

Mes soeurs, mon amour et mon ouïe.

 

Les sens du  toucher et du goût sont intacts

Je n'existe plus mais je suis vivante 

 Ma poésie est souffrante.

Mes doigts pianotent et ma voix crie des actes.

 

Je ne suis pas un pirate dans l'océan indien

Je ne suis pas La Buse dans son repaire

Mon repère est d'or dans ma tanière

Je n'ai pas le trésor des anciens.

 

 Je m'y suis réfugiée dans mon nid exotique

Une île déhabillée de sa robe sous les cieux

En beauté somptueuse d'un naturel audacieux 

Ses crépuscules ouvrent ses bras magnifiques:

 

Un embrassement d'étoiles en innocence

Des nuits nébuleuses en sensualités

D'une séduction remplie de secrets :

Elles appellent à la jouissance

 

La lune dans toute sa splendeur 

Jette des regards interdits

Le tulle se déchire de désirs fleuris 

Ma terre se dépouille de pudeur...

 

Et voici qu'un ouragan imprévisible

Bouscule ma pléiade en des grondements

Eclairs s'embrasent indéfinissablement 

Une tornade chavire les chairs invisibles.

 

Mon volcan tremble de laves rougeoyantes

 Des étreintes de strophes d'un même hymne

Des diamants d'espoir sans séisme 

En une offrande enthousiasmante! 

 

Mon rayonnisme poétique* est mon repaire 

Il m'a dévêtue plus vite que mon alizé

Exotisme étoilé illumine ma pauvreté :

Quatrains nus dans mes silencieux repères...

 

LUCYE RAYE * mon site «Rayonnisme poétique» suivant les actes de l’article L. 111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI) )

 

MON 9ème texte
Bonjour d'un dimanche clair , à l'aurore , je vous dis à tous : défions les jours et les nuits et retrouvons nos vraies valeurs .

Défi de nuit !

Le noctambule la fascine, elle défie la nuit .

Elle dort au-delà de midi le jour,

Puis se prépare  de charme et de glamour,

Pour se pavaner avec des filles de nuit .

 

Quand arrive le crépuscule, la journée fuit 

Les nuages s'en vont avec les joyaux 

La lune inonde l'océan de mille cristaux 

La voûte nocturne est  vibrante. Elle la défie .

 

Elle ouvre les horizons aux cris des enchaînés, 

Par les trompettes et les corps en harmonie

Elle est une âme solitaire non engloutie

Elle utilise sa liberté en grande lucidité .

 

Défi de nuit 

Avec des filles de nuit !

 

A talons aiguilles, elle déambule voluptueuse

Elle goûte aux douceurs infinies 

Elle immerge dans un domaine qui luit .

Que des aventures prodigieuses !

 

Les lumières caressent ses splendeurs

Son deuxième Moi  façonne les invisibles

Elle devient une héroïne indescriptible

Et se crée un dessein de bonheur .

 

Une danse magique sous le ciel  naissant

Elle s'attarde à chercher les dernières étoiles

Elle rentre nus pieds , son linge de soie en voile

Replonger loin des rêves éblouissants ...

 

Elle compte ses recettes de la soirée

Mais là tout est en berne 

Même la rose rouge est terne : 

La réalité de la triste société 

 

Elle reprend son vrai visage 

Après ses ébauches jusqu'à l'aube éclose

A la lueur du soleil, elle se repose .

Femme grisonnante sous un grisant personnage !

 

Une nouvelle attente d'un défi de nuit 

Avec des filles de nuit !

 

LUCYE RAYE 

A avec ce crépuscule, je vous dis à tous: défions les jours et les nuits et retrouvons nos vraies valeurs  . 

 

Mon 10ème texte

Je n'ai que mes vers de cristal remplis jusqu'à la lie de métaphores à vous offrir . Que la paix et l'amour soient dans tous les foyers ! Bonne fête Papa . ( Pensées aux disparus : à mon père , à mon époux père de mes enfants ) Bonne fête mon fils Alexis (un papa subliminal ).

 

 

Rage de Femme .

On m'a laissée inerte sur ce sentier 

Le sang baignait mes yeux 

Je n'avais plus de cheveux 

Une main secourable m'a sauvée ...

 

A travers les cailloux et les branches inextricables

Des épaules inconnues m'ont transportée

Des bras m'ont bercée et soignée 

Sur un rivage abandonnée, des soins admirables .

 

Je sais qu'il faut mettre le turbo, le temps est compté ;

Mon sauveur brise les chaînes qui m'emprisonnent

Je retrouve les gestes de la poétesse sauvageonne

Je ne recule devant rien : extensive est  ma liberté .

 

Je suis habile , libre car ma geôle est ouverte

Mes échos en tempo sont  toute en harmonie

Les pailles en queue chantent mes mélodies

Mon navire ne sera plus jamais en alerte :

 

Le  voilier des pirates est au loin 

Sur les flots , chavire leur drapeau de mort

Mon voile blanc est bien plus fort 

Protégé dans le coeur de mon marin

 

Les houles de mon océan sont mes encriers 

Le flux et le reflux sont mes encres 

Mon vent d'alizé n'abîme ni pont ni ancre, 

Le sein de ma Mer ne s'est jamais asséché 

 

Le lait de ses embruns mélangé dans mes veines 

M'a rendue la conscience. J'ai frôlé la poésie morte .

Espoir et espérance sont les poings sur l'aorte 

En ressac des lames diamantées avec mon capitaine :

 

Mon éclaireur, le bateau ivre de Rimbaud en amont,

Le ciel par-dessus le toit de Verlaine est le phare,

Il clignote et prône en mentor son oeuvre d'art

Pour la Princesse des îles visible des laves en fusion .

 

Je  vogue dans un courant sain 

Les requins sont dans l'embouchure sale

J'offre au sommet de la vague pyramidale 

Mes vers de vitamines en métaphores d'écrivain .

 

On a  violé mon Moi et affaissé la Fournaise :

Les fouineurs n'ont pas brûlé mon âme 

C'est la rage indélébile de la Femme 

En sculpture tatouée de mes poèmes sur la falaise .

 

LUCYE RAYE 17 juin 2018

 

Belle journée ...Merci de votre soutien lors de mes problèmes... Ce texte est une  suite de Pirates sans nom  publié sur mon site . 

Je n'ai que mes vers de cristal remplis jusqu'à la lie de métaphores à vous offrir . Que la paix et l'amour soient dans tous les foyers ! Bonne fête Papa . ( Pensées aux disparus : à mon père , à mon époux père de mes enfants ) Bonne fête mon fils Alexis (un papa subliminal ).

 

Mon 11ème texte .Merci de votre suivi et de votre soutien !

 

L' un est né dans un cabanon 

Terre rouge çà sent bon 

Richesse de l'amour

Pauvreté du troubadour .

 

Une naissance dans un palais

Cuillère et biberon dorés

Boniche pour le dorloter 

Maman s'est absentée .

 

L'un grandira dans la bonté

L'autre sera trop gâté

Les deux se croiseront à l'université

Et recevront le même diplôme labellisé .

 

Le premier fêtera avec ses fonds de tiroir

Copine , pizza et chopine dans le noir 

Le deuxième en boîte de nuit branchée

Dépensera  ses défis sans compter .

 

Vive les vacances !  L'un dans la savane,

Camping dans la forêt et cueillette des bananes ,

L'autre en croisière dans le pacifique 

Avec une carte à puce toujours magique .

 

C'est la fin de l'été,  pour le premier

Pôle emploi lui a convoqué

Un contrat avec une startup signé 

Et dormir dans un studio, il est logé !

 

L'automne est déjà bien entamé 

Monsieur deux est directeur assisté 

Avec le père , tout est arrangé sans challenge

Un loft somptueux dans la résidence des anges .

 

Un sitcom de réalité sur mon écran dévêtu :

Une fiction sombre pour maximiser  les bas revenus .

La classe moyenne se rétrécit : on est  pauvre ou riche 

Dans une société à double vitesse , le peuple est dans une niche 

 

Bien trop à l'étroit pour brandir ses droits à la République 

Trop d'injustices, la moralité a disparu, tout est laïc .

L'état empoche  des sommes phénoménales,

Une redistribution à ses enfants pour avoir une vie normale 

 

Mais l'insécurité, la promiscuité, la consommation 

Accentuent les journées infernales sans communication 

Enfance malmenée ! Féminité en danger ! Escalade de la violence

Toutes les classes sociales sont touchées avec virulence:

 

Mais un infortuné a  sa dignité

Il va dissimuler sa pauvreté :

Pour ne pas mourir dans les roseaux

Avoir le ventre creux avec les oiseaux :

 

Les intestins , le deuxième cerveau

Vides , ils mènent l'homme vers le caveau .

Il n'a plus de réflexions

La galère dans l'évolution .

 

Le malheureux, s'il a été bien éduqué

Il s'en sortira, il a la clé de l'honnêteté;

Dans toutes les sociétés, il y a des dérives

Trop  profitent du système sur la rive .

 

Tous veulent le dernier cri de la téléphonie

Les dernières modes , un coût à la sortie 

Le compte rouge toujours moins que zéro 

La masse réclame le bleu pour du beau .

 

Parents, professeurs, élèves égarés dans leur solitude

Déambulants dans une école buissonnière, livrés à l'incertitude

Ce sont des figurines sur une immense fresque

Ce n'est que le début d'un rêve cauchemardesque .

 

Une pauvreté éducative avec l'emblème démocratique

Joindre les deux bouts virtuels des élastiques

Un saut de l'égalité réelle , projet de vie et ambition 

La richesse se conserve sur plusieurs générations ;

 

Le premier attendra d'être arrière  grand- père 

Et voir un de ses petits  fils sortir de la misère 

Accéder au perchoir d'une entreprise  avec de l'argent économisé

 Des sacrifices sur les loisirs  à la sueur d'un travail acharné :

 

L'amour de la famille et sa  grandeur 

Sont  l'esprit des  vainqueurs .

Suivons le dicton, l'argent ne fait pas le bonheur 

Mais il contribue à atténuer les pleurs !

 

Ayons l'enrichissement du coeur dans l'honorabilité

Etre riches de notre loyauté et de nos pensées 

Nous sommes pères et mères d'une nation de fraternité

Laissons à nos héritiers l'honneur de notre liberté !

 

Le rideau se ferme sur pour un  autre début : recadrer les lois .

Soyons les acteurs de notre vie et on y croit ...

 

LUCYE RAYE  24 juin 2018 

Visionnez chaque pellicule ... diffusez ce film dans chaque salle , dire non à l'esclavage moderne et la misère .

Poétiquement vôtre avec l'espérance d'une vie meilleure !

 

Mon 12ème texte . " La poésie est un vaisseau où toutes les voiles sont gonflées par le vent de l'amitié." (de Pascal Ruiz )...Le rêve nous est encore permis ! Cliquez les 5 pour que je puisse continuer le voyage en votre compagnie

 

Ah ! Si ... Mon amour ! Si ...

Mon amour , si je t'embarque dans ce vaisseau imaginaire 

Nos soupirs amoureux voyageront dans l'univers .

Allons ! On part d'ici ! On sera autre chose que Nous ;

Rêver est encore permis . On jouera à faire les fous ...

 

S'éloigner du monde brutal loin du remous ;

Une baguette d'étoiles tourbillonnant notre Tout

Dans une forêt enchanteresque

Je serai ta reine à l'âme chevaleresque .

 

Les hymnes de mon alizé chanteront nos Si

Ah ! Si ...Mon amour !  Si ...

Chevauchons  à notre tour nos songes interdits !

Ah ! Si ... Mon amour !  Si...

 

Sur la plus  haute  branche  de  l'oranger 

Des fruits du soleil pour nous illuminer ...

Je  serai la plus belle orange 

Tu  me presseras mon ange .

 

Et dans le vignoble du coin 

Nous nous mélangerons au  raisin 

Que du bon vin !

Un Grand Cru à savourer entre écrivains !

 

A la cime du  poirier, je m'exhiberai le soir

Car tu aimes trop mes seins de poire 

Mais nous préférons la pomme d'Eve

Qui caresse toujours nos rêves !

 

Le  pied du baobab  s'habille en  tigre animal  

Tu ronronneras avec ta tigresse géniale :

Nous serons félins

Par nos amours du matin 

 

Ah ! Si ...Mon amour !  Si ...

Ah ! Si ... Mon amour ! Si...

Je deviendrai une lionne sage

Je rugirai des mots à mon avantage .

 

Ah ! Si ... Mon amour ! Si ...

Dans les prairies fleuries,

 Si  je voltige en papillon

Je me poserai constamment sur ton veston .

 

Si je m'épanouis en une fleur éclose 

Tu me  préfèreras en rose 

Tu me cueilleras durant tes pauses

Pour que le parfum orne tes proses . 

 

Lors des crachins de l'été, en gouttes d'or de pluie 

Tu  tomberas que sur Moi mon ami 

Tu me mouilleras. Tu me rafraîchiras.

Tu  m'aspergeras .Tu m'étancheras ...

 

D'une douce plume, tu  m'épongeras 

Sur un lit de mousse , tu m'aimeras :  

Cette bruine d'eau claire nous redonnera vie

Nos lèvres déborderont  de baisers abasourdis .

 

 Et dans ton hiver glacial en  flocons de neige 

Tu resteras un glaçon sur mon siège 

Je t'utiliserai pour nos verres d'apéritif

Un petit objet pour nos câlins et nos kifs ..

 

Ah ! Si ... Mon amour !  Si ...

J'ai parsemé des SI de folie 

Nous ne sommes NI chose , NI  animal, NI fruit 

Les  NI  ne sont que des vides nids .

 

Nous ne sommes que des humains 

Et nous nous aimons malgré les chagrins .

Etre ta femme, ce n'est pas banal 

Mon homme , tu es subliminal !

LUCYE RAYE 1 juillet 2018 

" La poésie est un vaisseau où toutes les voiles sont gonflées par le vent de l'amitié." *(de Pascal Ruiz )...Le rêve nous est encore permis ! Cliquez les 5* pour que je puisse continuer le voyage en votre compagnie ! Merci beaucoup ! Sur la route des vacances , je vous offrirai des vers de sensualité pour faire vivre l'été ET oublier un peu ce monde de brutes ! 

" La poésie est un vaisseau où toutes les voiles sont gonflées par le vent de l'amitié." *(de Pascal Ruiz )...Le rêve nous est encore permis ! 

 

MON numéro 13

En ce dimanche 8 juillet 2018 , la sensualité s'est éclatée pour une plus grande connaissance de LUCYE RAYE .  Bonne croisière à tous .

Félicitations à mon fils cadet 100 km de Tahiti ,il a terminé 2ème (Belle course ) ! Une dédicace de bonheur !

 



                             MOI ...

Dans mon antre, au milieu de nulle part ,

Ma sensualité rayonnante miroite en émoi .

Ecrire ma composition , c'est tout un art 

En respectant mon acte de foi et mon MOI 

 

Au sommet de mon volcan, le cratère bouillonne;

Je vis au rythme de mon île exotique .

Mes cris et mes écrits fusionnent,

Deshabillent les houles de ma robe pacifique .

 

Mon océan chante au-delà de l'horizon

Ma passion nue déborde sur le rivage

Et mes vagues s'extasent à chaque saison ;

Les embruns ravinent les rides  en nuages :

 

Un risque à courir dans mon rôle esseulé

Un tableau féminin tout en mystère

J'affirme ma force et ma liberté

En scrutant toujours mon univers

 

Je parle avec les philosophes, les solitaires

Je m'accroche à des poètes pour leur imaginaire

Je change ma vie loin de l'ennui sur ma terre

Mes écritures sont des racines dans ma chair :

 

Je pianote sans cesse avec mon Moi

Le velours orne ma main de fer 

Coup de coeur à la place de mes doigts 

Ce don émane de mon âme de mère .

 

Avec d'autres voyageurs, je m'évade du réel ,

Je respire profondément dans la joie :

Aucun abus de l'irréel  , mon miroir en virtuel

Vous offre un billet du  bonheur comme autrefois  .

LUCYE RAYE 

En ce dimanche 8 juillet 2018 , la sensualité s'est éclatée pour une plus grande connaissance de LUCYE RAYE .  Bonne croisière à tous .

Félicitations à mon fils cadet 100 km de Tahiti ,il a terminé 2ème (Belle course ) ! Une dédicace de bonheur !

 

Numéro 14 

Un conte mixé de proses et de strophes rimées , une autre facette de ma plume pour le plaisir de vous inviter dans ce palace poétique !
La croisière continue ... Ma plume légère invite les poètes et lecteurs à nous rejoindre dans chaque port ! Excellentes vacances à tous !

Royal Palais.

Une conte, une histoire, une vie !  

Est -ce la réalité ou le rêve de la  plume d'un oiseau rare des îles ( le paille- en- queue ou le pétrel de barau * ) ? Personne ne le saura ... Nichée sur une corniche du chapeau des neiges dans son cirque majestueux Cilaos (que l'on ne quitte jamais  ) : elle vole des versants des monts vertigineux aux battants des lames vagabondes du bleu océan, elle s'unit avec les vagues d'argent et l'alizé ! Un voyage vers d'autres îles et atolls quand la plume est transportée par une baleine à la rencontre des sirènes . Au fond des abysses, elle se parsème de pailles d'or près du coffre de la Buse  pour revenir à la surface avec une grande respiration. C'est une adoption en Princesse des îles par le palace de la mer :

Ce beau palais s'ouvre sur l'océan souverain

Où tous les croisiéristes sont des châtelains !

 

La plume d'or vogue sous un ciel austral 

Sereinement, aucun cyclone tropical

Une invitation sur cet hôtel flottant royal 

Destination vers un pays poétique convivial ...

 

Mais un matin, une aurore sombre s'apitoie :

La  princesse est sans couronne

Avec des encres de foi

Dans cette houle océane, elle  frissonne 

 

Accompagnée de l'encrier  du  Roi 

Dans le riche paquebot perlé

Elle tourbillonne avec beaucoup d'émois

Toutes les lettres pour les marier

 

Les consonnes liées aux voyelles

En noce grandiose de porcelaine

Le M de Aime fait la demoiselle

Rejettant le N de Haine

 

De la passerelle ... Je ...Tu ... Ils... Elles 

Lancent des dés en chansonnette

Des doux regards de muses sur la Belle

Mais la vague blanche chavire la tête

 

Une oeuvre d'art, un dessin de lettres

Une combinaison des mots

La blancheur reconnaît  l'être

Prose et poésie se posent comme un oiseau 

 

 Présents que des hommes et des  femmes  :

Il ne suffit qu'une orchidée de la forêt

Pour ranimer le volcan de la dame

En une lave rougeoyante cristallisée .

 

Qu'importe le temps

L'alphabet  parcoure toutes les villes

En papillons du printemps 

Je ...Tu... Elles... Ils 

 

Elles ... Ils ....Tu ... Je 

Sont tous des poètes

Ils sont là pour le jeu 

En symbiose pour faire la fête  .

 

Et la charmante poétesse: avatar de  Reine

Autrefois ... Elle était une sirène !

Un retour vers le piton de la Fournaise en éruption et à ses sources où les eaux thermales de Cilaos atténuent ses douleurs articulaires  car la plume toute rabougrie  dans une niche au Piton des Neiges perd toutes ses paillettes .

La rivière chante et murmure ses refrains !  

Une nuit, elle s'endormira et quand le matin va poindre à l'orée de l'aube claire, elle rendra son dernier souffle et venant de nulle part un artiste anonyme sculptera la vague bleue sur du marbre : Ci- gît la princesse des îles, une plume royale du Palais  !

LUCYE RAYE  

**Le paille en queue est l'oiseau emblématique de l'île de La Réunion.

Le Pétrel de Barau, aussi appelé  taille-vent, est une espèce d'oiseaux marins endémique de l'île de La Réunion.

Un conte mixé de proses et de strophes rimées , une autre facette de ma plume pour le plaisir de vous inviter dans ce palace poétique ! 

La croisière continue  ... Ma plume légère invite les poètes et lecteurs à nous rejoindre dans chaque port ! Belle journée et excellentes vacances à tous !

 

Numéro 15

J'ai beaucoup écrit contre la violence faite aux femmes (même une vidéo you tube ) ! Et ce texte, un cri encore et encore car çà n'arrête pas : dans mon île 974 , le 17 juillet 2018 ,encore une blessée à mort . Excellente journée de dimanche 22 juillet à tous .
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Femmes coquelicots .

 Le décor est installé, dans la grande salle, le rideau gris bleu s'ouvre sur une immense houle poétique : Une longue tirade  pour un soutien contre les violences faites aux femmes !

 Les premières notes soupirent au  piano

Pour toutes les femmes coquelicots

 Mes cordes vocales vibrent en écho : 

Je chante un requiem en mémento .

Je crie et j'écris pour notre planète. Sur ce palace flottant de poésies, la vague à gauche se casse . J'ai cette chance de vieillir bien entourée et de vous faire souvent rêver avec mes écritures. Croire en la société , à un jour meilleur ... A un autre ailleurs avec du bon, du bien ! C'est nous qui façonnons notre ciel ici bas mais la respiration est -elle que certains ont du mal à expirer et étouffent ! Le plus grave, c'est qu'ils ne s'en vont pas tout seul , ils exigent, harcèlent, violentent et c'est le drame : une guerre invisible au sein d'une famille soit disant normale . 

La fenêtre s'étale un beau matin dans tous les médias , la UNE est dramatique sur un couple dit parfait ... Un traumatisme incurable pour les orphelins . Quatre femmes tuées des mains de leur conjoint en quatre mois, triste bilan ... 

Femmes coquelicots dans leur purgatoire silencieux :

Un jour, peut-être, le monde autrement tournera 

Un Eden où les rayons seront merveilleux...

L'ailleurs d'après ! Après çà ...On verra !

 

Notre grand Jean Ferrat a toujours raison

La Femme est l'avenir de l'homme .

De ma plume, je parsème sans abandon !

Dès l'aube, j'écris dans les pollens des arums ...

 

Je suis dans une confrérie sur ce paquebot

A utiliser  les vagues, elles ont des voix

La houle océanique  crie encore plus haut 

Femmes ! Ô Femmes, restez sur la voie !

 

La terre où l'homme a perdu sa réputation 

On  vous bat,  vous blesse, vous tue : de la folie 

Femmes  battues ! Résistez sans pardon !

Vous êtes beaucoup plus humaines que lui .

 

Celles qui ont des bleus autour des yeux

Celles qui ont des cicatrices jaunies, désséchées ,

Dans les prairies, soyez des bleuets joyeux !

Soyez des colchiques dans les prés !

 

Là-bas , les coquelicots écarlates et le blé mûr

Ici , coupe de cannes, les champs sont blanchis

Et vos conjoints les assombrissent de votre sang pur 

Ils vous déhonorent car ils sont rouges de jalousie .

 

 Du bateau , je brise  mes encriers pour vos peurs 

Je soulage vos coeurs endoloris .

L'encre en union avec la mer en pleur

Sèche vos larmes sur un rivage d'esclavage aboli .

 

J'ai  cette chance d'écrire 

Vous , Femmes qui ne le pouvez pas

Moi : votre prête-plume à coup de lyres

Et tous les criminels les punir .

 

Femmes ! Avenir de l'homme  !

Faîtes l'amour sans symptôme

N'utilisez pas le métronome

Refusez les syndromes !

 

En femme écrivaine, sobre ! Je suis bien trop âgée  :

J'ai la force d' accoucher mes vers de soutien

Mes strophes sans péridurale. J'étais jeune,  j'ai aimé ...

Et mes fils, ma bataille sont mes liens .

 

Femmes coquelicots de beauté épanouie,

Eruptive toujours volcanique ! Jouissez ! Enfantez ! 

Brûlez ce sang aigri sur vos pétales ! L'amour fleurit ,

Les enfants sont le futur de notre société !

 

Nous , les Femmes , nos poings de velours sont  unis.

Vous , les Hommes , soyez le soleil de nos corps  

Sans Vous , il n'y a pas non plus de vie

Que vos coups soient des caresses dedans dehors !

Le rideau se referme sur ce mixage : la salle se vide des spectateurs . Aucun ne se retourne . Chacun imagine  la douleur de l'autre . Je m'asseois sur le pont !  Les flots tourbillonnent . Mon cœur est un désordre .  Mon alizé sèche mes lamentos pour préparer cet autre combat de partages contre la violence faite aux femmes .

LUCYE RAYE 22 juillet 2018

J'ai beaucoup écrit contre la violence faite aux femmes (même une vidéo you tube ) ! Et ce texte, un cri encore et encore  car çà n'arrête pas : dans mon île 974 , le 17 juillet 2018  ,encore une blessée à mort  .

 

 

 

Numéro  16 Je vous invite à

entrer dans la ronde et à danser

Danse de liberté .

J'écris donc je vis . 

Je crie aussi 

Comme je danse

Je chante et je balance 

Je suis contre toutes les bavures.

Je nage en sirène d'écriture : 

Mon for intérieur navigue toujours sur les vagues de la liberté ,                    

Mon océan de mots percutants ne cessent de s'amplifier :

 

Sur le grand échéquier de l'arène ,

Dans ma robe de reine

Je défends le peuple considéré comme des pions non latéralisés , 

Ignorants les points cardinaux et le sens pour se diriger...  

Pas  besoin de boussole, tous ont bien assimilé 

Le porche de l'entrée du soleil  levant 

Et la porte du couchant. 

Quand l'astre solaire est au zénith pour danser 

Et que la lune murmure dans les bras de Morphée . 

Les adultes responsables suivent le rythme effréné de la vie 

Subvenir aux besoins de la famille

Trop souvent dans la souffrance de l'aurore jusqu'à minuit ...

 

Eclabousser les habitudes,

Bousculer les attitudes

Par les cris des maux  ...Mes mots à l'écrit

Pour que des pièces de tête valsent vers la sortie :

Ma plume avec ses vers sans défaite et les lecteurs aux yeux étoilés

Sur ce quadrillage du Pouvoir exécutent une danse de liberté :

 

A droite , à gauche bien se concentrer 

Prenez ma main et venez danser !

Dans la ronde, il faut rentrer

Et surtout sautez et résistez !

 

La soumission dans ce système 

Nous disons Non avec nos M

Même ceux qui sont en HLM

Libres de crier  nos thèmes .

 

Nous sommes tous dans le rond

Nous suivons les mêmes rayons

Une danse cadencée sans abandon

Polka ou maloya dans notre chanson !

 

Être soumis n'est pas écrit dans la Constitution 

L'esclavage est un décret  longtemps en abolition 

Nègre, race  deux mots en disparition .

Morte est la soumission ! Aucune génuflexion !

 

Nous vivons dans notre émancipation

Notre liberté est une silencieuse insurrection .

Ma muse est en désobéissance 

C'est un défi, une grande délivrance .

 

Liberté de pouvoir vivre en paix 

Soyons libres de penser .

Chantons. Dansons.  A droite , à gauche ...

Donnons-moi la main, sonnons les cloches !

 

A droite, à gauche dans la farandola

Dansons d'un léger pas

Tournons en rond, changeons de cavalier 

Et on va leur faire tous valser !

 

Mon jeu, ma ronde chantée vont infliger des stigmates ...

La poésie  est déclarée vainqueur! Echec et mat !

 

Ecrire LIBERTE sur mon mur de mots, c'est d'avoir la liberté d'écrire! Même si les lettres s'évaporent dans la nature et que ma cloison se fissure, ma liberté continue d'être . De Lucye Raye   ( Lucie Mayot Crescence )

 

 LUCYE RAYE 29 juillet 2018

 

Numéro 17

Je prends encore le risque sur une pente glissante d'engager ma plume pour qu'elle se pose sur les barreaux des prisons pour tous les hommes ,femmes emprisonnés injustement. C'est le bon moment de voter les étoiles de partager N'attendez pas que cette lettre soit sur l'océan dans une bouteille ,elle échouera sur un rivage abandonné , récupérée par quelques individus , hélas illettrés ! On sera proche de la fin de l'humanité !
Merci de votre lecture .


PROSE de liberté .

             Mon amour,

Oh ! Mon amour, écoute-moi !                                                                                                                                                            Ce là fait bien trop longtemps que tu es là-bas !                                                                                                           Mon cœur chagrine sans toi ! 

Mes bras se joignent à l'univers pour te soutenir dans les décombres de ta vie 

Tes chansons de résistant seront toujours assouvies :

Elles t'apaisent et nous arrivent en écho avec la lune de minuit .

Tu es dans une cave ! Trop de noir te submerge 

Je t'attendrai quoi qu'il advienne sur cette berge .                                                                                                        Non, n'écris pas ta dernière lettre, 

Laisse tes yeux sur ce mince filet de fenêtre.

                                                                                                                                                                                                                                    Les bombes ont disparu , il n'y a que le silence ! 

Non, ne sois plus dans la souffrance !

Nous sommes ta délivrance .

Respire encore ... Fredonne ce chant immémorial de métaphores ,

Même s'il y a de la sueur de sang qui s'écoule de tes pores .

Mes mots résonnent dans ta tête et comme Apollinaire 

Tu m'écriras sur une fleur invisible à l'endroit à l'envers ! 

J'ai cette lumière et de mon seul rayon, je te retrouve derrière un barreau !   Tu regardes par dessus le toit comme Verlaine ! Tu parles aux oiseaux de passage car le printemps est déjà loin et avec cet été, un seul nid s'accroche à une branche, les œufs sont à peine chauffés car la mère en détresse cherche de l'herbe dans ce champ de désert . L'automne va revenir et le rougeoyant des feuilles vont rougir tes missives ! Tu es emprisonné de ton corps mais pas de tes pensées ! Tu écris dans le carré de ta geôle au charbon, chaque espace est noirci de tes désirs .                                                                                                                                                Revoir le ciel, le soleil et ta terre !

Oh! Mon amour ! Je regarde la mer :

Je hurle avec tous ses horizons !                                                                                                                                               Ton fils est près de moi et me pose des questions ! 

- Où est-il mon papa ?

 - Il est dans un pays en guerre :                                                                                                                                                        Il a filmé des blessés devant une ruine vierge et révolutionnaire!                                                               Il n'a pas volé, il n'a pas tué : De ses doigts, avec de la poussière encore ensanglantée, il a peint le mot liberté sur la cloison effondrée et il a tout diffusé. Il a été arrêté pour une peinture libérée pour que le monde sache la vérité ! Il a fait son métier ! Ton père, grand reporter, nous reviendra solide comme la pierre ! 

Et il pleure, ses larmes d'enfant s'unissent aux mousses blanches de la vague.

Le flux et le reflux s'harmonisent à ma prose . 

Bientôt, il n'y aura plus de cris ! Tu m'offriras des roses. Ton fils de ses dociles mains confectionnera des colliers de pétales de bougainvilliers fraîchement cueillis ( les rameaux avec les épines seront brûlés pour ne pas te blesser ) :  il te les mettra autour du cou pour te parfumer . 

Ce panier de nacre sera orné de nos lettres bien conservées avec des perles des îles lointaines .

Ton retour sera applaudi sur la grande place de la ville et on détachera ta photo sous tous les drapeaux . Ils ne seront plus en berne . 

Nous t'attendons avec la liberté dans nos coeurs  !

LUCYE RAYE .

 

Numéro 18

Bonne lecture à tous ! Protégeons notre planète même de nos plumes ou de nos pinceaux . Et vous lecteurs , étoilez cet art et laissez -nous un commentaire (si vous pouvez ).

                                           FEMME ARBRE . 

Pendant un instant, je capture le temps dans un lieu loin de mon océan. Dans une forêt lointaine, je me promène. Je parle aux oiseaux, aux écureuils et à ce chêne vieillissant et même à un roseau perdu dans un buisson . Le vent, ce doux mistral m'accompagne. Il n'est plus gagnant : que des plaintes sur mousse et fougères . Je caresse cet arbre Femme . Au détour d'un sentier, à l'orée d'une clairière, une rencontre! Une dame, avec son chevalet, prépare son matériel. Un silence s'installe :

 

Le peintre étale sa peinture pour une oeuvre d'art ,

Sa palette résiste aux incendies de forêts

Les ravages détruisent plus que le quart ,

Notre monde est en danger !

 

Un appel au secours de la Femme arbre 

La dulcinée ouvre sans arme ses bras ,

Fusionne ses enfants : Ils ne sont pas de marbre .

Oh ! Femme arbre ! Que ferons-nous sans Toi ?

 

Au milieu de ce déluge de feux,

Tu es un arbre devenu Femme aimée

Digne et debout : un cri aux cieux 

Avec ton corps et tes mains enflammées :

 

Tu es le pilier de l'humanité !

Tes racines sont nos envies .

Tes branches réclament de la pitié 

Tes feuilles, un amour pour la Vie .

 

Sous ton arbre à ramures de liberté

L'artiste de ses doigts de fée

Fait de Toi une Femme réajustant son bouclier 

Tes courbes sont de toute beauté :

 

Tes fleurs sont toujours de hardiesse de parfum 

Et tes fruits, nichés dans tes crevasses, un arôme !

Tes seins, la nourriture pour l'oxygène des humains 

Tout doit être conserver par l'homme :

 

Hélas ! La nature se réchauffe, se resserre :

Des étincelles fusent de toutes parts 

Ce sont des assassins et l'effet de serre 

Des explosions dans nos bois hagards:

 

Les racines pleurent ,

Brûlées ! Ne resteront que des cendres

Les sèves meurent 

Femme arbre ne peut pas se défendre . .

 

L'arbre de feu créé dans sa Provence natale 

Des couleurs toute en finesse de son âme 

La créatrice a remballé le chevalet et son attirail 

Le tableau est peint de son coeur de Femme !

 

C'est une clameur de la belle dame :

Eve est en flammes .

 

Ma plume un court instant s'est mariée aux pinceaux, le temps à nos forêts de nous donner une leçon de mots  Qu'elles soient toujours nos parasols et nos chapeaux. Je retourne chanter avec mon alizé et  ma mer . Femme arbre fait respirer notre terre .

LUCYE RAYE 9 août 2018 

                                       L'arbre à feu 

Je pensais en  le faisant à tous ces incendies qui ravagent des endroits entiers tuant les hommes et détruisant nos forêts ! De Claire Elyse LYS .

Le chef d'oeuvre de l'artiste peintre poète Claire Elyse Lys  m' a inspirée (son autorisation pour publier son tableau en illustration ) 

 Bonne lecture à tous ! Protégeons notre planète même de nos plumes ou de nos pinceaux . Et vous lecteurs , étoilez cet art et laissez -nous un commentaire (si vous pouvez ).

Le lien sera envoyé au Ministère de la transition écologique et solidaire  (prévention feux de forêts )

 

Merci Alexis Sabuco pour ce commentaire pour mon 18ème texte
Ton Ôde à la femme arbre me fait penser à une magnifique mélodie de feu France Gall '' Cézanne peint ''...

Mon  19ème texte ( 19 août 2018 )

Belle journée à tous, j'ai beaucoup écrit sur le chêne (liens sur mon site ) Une suite de FEMME ARBRE , je garde toujours un fil conducteur, à la nature, à mon île, à l’Homme…Mon ode , une oeuvre sur la ligue des poètes .

 

Ô Chêne ! ( Dialogue : Chêne et Princesse des îles ) .

J'ai offert FEMME ARBRE à l'artiste et dans ce silence forestier, je décide de tatouer mes empreintes dans cette forêt anscestrale :

Mon nom restera gravé dans cette écorce .

Ce chêne vieillissant se renforce ,

Il ne veut pas mourir 

Incendies ou briseurs, il faut réagir !

 

Une entaille de ma plume et la sève veut fuir

C'est son sang,  ce tan de cuir !

Je ne l'abîme pas,  j'écris ma griffe !

Une vieille branche me gifle .

 

- Ô chêne ! Ce n'était que ma signature 

 Je ne suis qu'une sirène d'écriture .

- Ô dame ! Je ne vous veux aucun mal 

Je suis si vieux et avec les feux tout sale !

 

- Je suis devenu méchant car je ne veux pas finir

Dans une scierie, dans une cheminée à cuire 

Ou dans un déluge de volcan; je veux au printemps

Reverdir dans ma forêt ,être un géant !

 

- Ô chêne, tu vivras avec mon nom sur tes bras !

Je partirai bientôt rejoindre mon île là-bas 

Et mon Tan rouge* sera mon refuge 

Je prendrai ta défense, je serai ton juge !

 

Ô Chêne ! Je dirai aux hommes des bois 

Que lors des préparations des grands froids 

De t'élaguer en douceur, de te caresser sans frémir

De te parler et tu ne dois pas blêmir !

 

A chaque saison, tu nous livres mille beautés 

 Du vert, du jaune, du rouge... Des couleurs variées !

Tes racines tremblent et ont besoin de se réchauffer

 En hiver, tes feuilles de tapis les recouvrent à tes pieds .

 

Moi non plus,  je ne veux pas mourir dans le noir

Les écrits sur ton corps sont mes derniers espoirs.

Oh ! Quand je mourrai, toi tu vivras encore des millénaires

L'arbre est plus puissant que l'homme dans notre ère !

 

- Le poète ne meurt jamais ! Sacralisée de mes mains

Une stèle commémorative ornera mon corps de tanin:

Car vous serez la-haut dans vos montagnes majestueuses ,

En une sculpture féerique sur une pierre tombale lumineuse.

 

- Ô MON CHÊNE SYMBOLIQUE 

Tu seras constamment royal et magnifique

- Ô PRINCESSE DES ÎLES , VOUS , toujours  poétique !

 

LUCYE RAYE 19 août 2018

*Le Tan Rouge est un arbre endémique des Mascareignes ( voir wikipédia ) 

Un endroit symbolique pour la Princesse des îles : photo de Cilaos vue du plateau de chênes !

 

J'ai beaucoup écrit sur le chêne (liens sur mon site ) Une suite de FEMME ARBRE , je garde toujours un fil conducteur, à la nature, à mon île, à l’Homme…Mon ode , une oeuvre sur la ligue des poètes 

 

Commentaire reçu le 19 août 2018 ( aussi sur le livre d'or )

Bonjour ma sœur de la poésie, chère Lucye. Ce poème m'a donné la chair de poule, j'en suis encore ému et tout étourdi .C'est de loin l'un des plus beau, des plus majestueux qu'il m'a été donné de lire . Je t'en remercie .Ta plume est taillée dans le bras de ce vieux chêne que je connais si bien, j'aime à lui tourner autour (dans la plus grande des humilités) .Ton encre est tirée de sa sève, elle parfume maintenant mes saisons et donneront de la couleur à mes longues journées d'hiver! Je n'aurai plus faim, ne n'aurai plus froid! Quel plaisir, quelle splendeur, je cours te rejoindre pour venir te féliciter en personne pour ce chef-d'oeuvre que tu nous offres avec grâce et sensibilité. Merci de tout mon cœur. Je suis heureux de faire partie de ton long cours, je laisse écouler tous mes sentiments poétiques pour te graduer et la joie que je ressens au fond! Je naviguerai encore et encore à tes côtés dans cette vieille coque faite des ramures de ton vieux chêne, bon gré, bon vent !  Ou devrais-je dire contre vents et marées!

Bon dimanche .Ton vieux frère d'ici : Thierry Titiyab Malet

https://youtu.be/xY46olhHQYM

 Nom: Thierry Malet

Message: Bonjour ma sœur, Ton poème est divin, il m'a profondément ému et je lui souhaite le meilleur des accueils et la plus haute place (sur le pont supérieur!) Je t'embrasse Merci d'avoir coller ici mon  commentaire.

 

Mon 20ème texte 

Tous et mes remerciements à l'artiste poète peintre Dominique Badar Schreinemacher pour son tableau en illustration de mon 20ème texte de la ligue des poètes.

Au nom de mon corps .

Les voiliers se grisent sur des vagues pures

Je quitte le paquebot à l'envers du temps :

La rivière se lie à la mer vers l'embouchure

 Un unique souffle en un bouillonnement.

 

Une buée d'eau salée en fines gouttelettes picotent mes joues

Tendue en fleur de pluie, je tambourine contre vents et marées

La vague blanche de ses embruns jusqu'à mon cou 

Je me déblaie un chemin dans des broussailles enragées !

 

Je suis le fil de l'eau sur une rive inextricable

Je m'embrouille entre le chêne et les roseaux .

Emportée dans mes souvenirs intarissables

Je me pâme près d'un ruisseau :

 

Au nom de mon corps 

Ma plume se promène sur la mousse

La sueur dans mes pores

Pour une poésie qui trémousse !

 

Elle caresse mille mots,

Ils se posent sur tes paupières

Milliers de lettres sans maux

Vidées des souffrances d'hier !

 

Au prénom de mon âme

Le crépuscule s'endort

Une lumière de flammes 

Au nom de mon corps :

 

Dans le silence de la nuit 

Mes initiales se tatouent avec émoi :

La rivière s'est endormie

Je te parle tout bas  :

 

Une grande sensualité me brûle à l'instant

Notre ciel est une foudre invisible

Je divague en te regardant

Une pluie d'étincelles est prévisible

 

Je te berce de mon regard

Mes paroles sont harmoniques

Cette alliance est tout un art 

Et elles accompagnent un violon magique.

 

Des doubles harmonies sur ce doux rythme

Aux noms de nos corps

Font des  échos à cet hymne

Prenons le temps sans cor !

 

Le mot Aimer, on le conjugue enfin 

C'est notre présent : je t'aime

Notre aimer se prolongera demain

Cette nuit, nous sommes des emblèmes.

 

La rivière chante déjà sous les saules

Notre épuisement déborde vers les méandres

Le ruissellement fascine nos notes en sol 

Et notre extase est infiniment tendre .

 

Aux noms de nos corps 

Une communion peinte et sculptée

Les artistes sont au corps à corps

Un tableau à tout jamais sacralisé .

 

Je reprends le fil du temps :

Mes vers, à l'endroit en petits bateaux,

Voguent au gré du vent 

Sur des reflets transparents avec les oiseaux .

LUCYE RAYE 26 août 2018

Tableau de l'artiste poète peinte Dominique Badar 

 

Mon 21ème texte

Je vous livre ma pensée dépouillée avec une défense de lacrymogènes ( très long ,bonne lecture ) ! Mais je ne découvrirai jamais le mystère . Bonne journée .

Lacrymogènes de ma pensée .

Le parterre de ma pensée bourgeonne 

Mon cœur est monotone : 

Un cycle de la vie lentement tourbillonne

Une autre période  s'y mêle et se couronne.

 

Mon chêne tient debout , commence à rougir 

Car ses ramures vont mourir 

Ses feuilles écarlates refusent cette vue

Ses branches pleurent d 'être nues 

 

De ma pensée, je les effeuille 

En émotions dans ce recueil :

La  vie est un grand mystère

Une marche inexorable sur la terre . 

 

Mes glandes lacrymales sont mes sources sur les ondes, 

Ma sensibilité se heurte à l'injustice de la vision du monde,

Et mes larmes coulent de mes yeux en des strophes de complainte ,

Les métaphores de défense sont en demi-teintes.

 

En lamento, elles éclatent les lacrymogènes 

La  ...Crime ... Mot ... Gêne ...

Les écrits des mots des anti- anxiogènes

Les cris des maux soufflent de l'oxygène

 

Ma muse sème ses vers sur la vie. 

Elle se veut épanouie .

Mais un larmoiement ébranle mes vives idées:

Lacrymogènes de ma pensée.

 

On vit pour mourir : vivre, c’est  un jeu de dé; 

On n'a pas la clé .

Personne ne sait ni le jour ni l'heure. 

Le moment fatidique où l'on meurt .

 

J' étudie tous les enchevêtrements 

 A assaisonner passionnément 

A chaque saison, je tresse une oeuvre d'art 

Vivre est mon art !

 

La sculpture rouille .

L'homme dans toute sa splendeur se mouille, 

 Il force les portes: vent et cyclone.

 Il aimerait tellement avoir son clone :

 

Il espère un cadeau du présent

La colombe s'y pose précieusement

Et ce n'est que sa progéniture 

Qui agrémentera le futur ! 

 

Ma pensée s'ouvre et me chuchote sans cesse :

-Oh ! Femme ! Réveille-toi ! Refais tes tresses

Tu avais huit ans et tu voulais être poétesse !

Alors, ne sois pas dans la détresse !

 

Elle étale  ses pétales en hardiesse :

-Cours au fond des forêts ! Calme la mousse des pêcheresses !

Oh ! Femme ! Lève -toi ! Dessine tes mots avec adresse

Ils ont les couleurs de l'amour, de tendresse et de caresse ! 

 

Toute éclose, elle murmure les secrets :

-Ne t'assois pas dans les draps satinés 

Eve s'est levée 

Pour l'enfant de l'humanité :

 

-Terre est ta mère .

 La mer est amère : 

Notre planète, à petits feux, elle meurt .

Ta pensée va chasser les pleurs : 

 

- Pour tous ceux qui ont faim, froids , 

Ils n'ont plus de toits !

Tous ceux qui ont perdu un être cher .

Tous les orphelins plus de mères et ni pères .

 

Je pense à cette femme : jamais la joie d'être mère .

A cet homme aigri de ne pas être père . 

Mes pensées pour ceux qui vivent un enfer 

Sur terre : 

 

Vos souffrances sont aiguës

Des fines lames dans vos coeurs nus ,

Elle sont invisibles 

Vos visages blêmes sont bien visibles. 

 

A l'encre de mes mots ,

Mes laves coulent sur votre peau, 

Je  brûle vos sanglots glacés, 

Ne resteront que des perles enflammées. 

 

Mes lettres diffusées sortent de moi, 

Viennent de moi, 

S'imposent à moi, 

Malgré moi :

 

Elles ont des boutons pour vous, 

Deviennent des fleurs pour vous,

Mûrissent de fruits pour vous, 

Colorient vos douleurs à genoux ! 

 

Une gerbe d'argent d'un bouquet de câlins,

Tout est douceur de satin,

Telle une mousseline de soie, 

Vos yeux seront extasiés de joie .

 

Mon imagination se pose de désirs :

Elle vous susurre à l'oreille des plaisirs :

Elle chavire le bleu de l'azur

 Pour votre sourire pur .

 

Un ouragan tropical dans mon encrier

Toute ma pensée est dépouillée

Pour calmer nos tourments jamais résolus

C'est un recommencement absolu .

 

Mon concetto est clos, même si les sépales se flétrissent :

L'écho au-delà des monts me hisse !

Fleurs d'automne et de l'hiver en accompagnatrices

 Mes vers, je les tisse .

 

Ils seront déposés dans un jardin de pensées de délices.

Mes larmes se lient à ma pensée de créatrice 

Pour tous ceux qui souffrent,

Lacrymogènes explosent avec mon volcan et son soufre .

 

LUCYE RAYE  2 septembre 2018

 

MON 22ème texte du 9 septembre suivi de ma vidéo 

Bonjour du dimanche avec mon 22ème texte suivi de la surprise avec votre clé étoilé ( votez 5* )
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SUIS-MOI ! C'est MOI ...

Ma poésie, reflet de ma vie belle, libre, éclatante 

Ruisselle en communion de beautés transparentes

Des créations entières pour tous les êtres et leur bonté

Je refuse les mesquineries et les méchancetés . 

 

Fière de mon travail passionné,

Avec mon rayonnisme poétique* parsemé  

De vers déclamés dans les réseaux  publics, 

Le  rythme est scandé pour tous avec l'informatique ! 

 

Là-bas,  l'automne ouvre ses bras de couleurs subliminales;

Ici,  l'hiver a froid, a peur des bas, s'étale sur le littoral .

Oratrice  au passage : mon passé se marie au présent bien réel 

Mes mots se mélangent à la bruine et aux rayons virtuels.

 

Je suis une Femme de La Réunion 

Ma vie a toujours été un combat en union :

J'ai instruit des enfants les plus bas .

Lire ,écrire et compter sans marcher au pas .

 

Inventer des intrus et des astuces

Obtenir des sourires sans rictus

Crier le poing levé pour le cadeau

 Les écarts d'apprentissage vers le haut 

 

Mes élèves ont  joué à la course d'orientation 

 Avec Moi,  ils ont  écrit sur des petits chiffons

Cachés dans des bas fonds

Du sommet des montagnes vers l'horizon 

 

Sur des sentiers

Comme Le Petit Poucet

J'ai balisé tous les rivages

Rien dans les livres des Sages :

 

Méditations ... Expression corporelle

Visites des musées pour l'art des voyelles ...

Spectacles à créer pour le printemps des poètes

Connaissance de chefs d'oeuvres plein la tête .

 

Avec des collégiens, des lycéens, des étudiants: des liaisons

Pour des enfants, une passerelle de passion 

Toujours des inventions 

Pour des remédiations.

 

 Pour les tous petits de la maternelle, des écrits imaginaires 

 Des dessins, une oralité pour gommer le goût amer 

Les larmes feutrées en recueil dans une bouteille 

Les pleurs s'effaçaient en un clin d'oeil avec les abeilles .

 

J'ai croisé beaucoup de gens

Une culture autre que mon vent !

J'ai fait le tour de la terre .

Ma famille un mystère

 

La fierté de mon mari, mes fils chéris

Passés des nuits

A bosser . Ils ont réussi

Mes étoiles sont réunies .

 

 Les années ont passé

J'ai rangé mes tailleurs et petits souliers

J'ai déposé  mon tablier toujours décoré

Avec des photos jaunies, les murs sont  tapissés.

 

Slameuse dans mes lettres à moitié nues

Toujours chaussée de tongues ou pieds nus

Avec mes cheveux en vagues blanchies

Recouvertes d'un foulard souvent trop vieilli.

 

Je suis la poétesse d'en bas

Maîtresse et directrice pour les plus bas

Tableau verdi, disparu la  craie 

 Avec les annuités encaissées 

 

Il ne reste que des petits papiers 

Dans des cadres vernis jamais abîmés

Ni plume ni encrier

Que des fenêtres à orner !

 

 J'ai toujours slamé 

Ce que mes élèves me racontaient, 

Je les comprenais, on dansait

En choeur de Rap aussi on chantait .

 

Leurs visages étaient illuminés 

De pouvoir déchiffrer 

Ce qu'avait écrit leur maîtresse

J'étais déjà leur poétesse .

 

Adultes maintenant, ils ont gardé des cahiers,

Leurs coeurs ne sont plus inhabités

Avec un savoir faire et  le goût de la perfection  

Moi,  sans bruit en retrait à d'autres missions

 

Et dans mon âme, une réussite  émotionnée

Virtualité ou réalité 

Vous vous retournez et je vous crie 

Suis- moi ! C'est MOI ... Oui ... Suis ...

LUCYE RAYE 

* Le nom de mon site Rayonnisme poétique, car je me suis inventée une autre vie, une existence d'artiste. Diaporama et voix de la poétesse avec un fond musical Instrumental pour slam poésie urbaine olsenprod  CLIQUEZ LE LIEN   you tube. https://youtu.be/K33sf0dXiGM

Merci d'illuminer les 5* pour voter .

Pour cette génération technologique et à toutes les équipes pédagogiques ,aux parents:  ne jamais baisser les bras, la réussite est à portée de tous. Bonne année scolaire 2018-2019 .

 

Mon 23ème texte FLAMBOIEMENT

J'ai mis tout mon cœur et mon âme de poétesse pour tapisser cette oeuvre en monorimes et enregistrer en slam... Pour moi, c'est un véritable exploit ! J'espère que vous boirez à cette eau de jouvence avec joie ! Et illuminerez les étoiles 5* pour le vote

FLAMBOIEMENT  

Mon île de La Réunion s'ouvre avec tout son orfroi

Elle s'habille d'étoiles de pierreries et flotte sans loi 

Sur mes vagues de broderie d'or, elle flamboie

Sa robe en constellation me laisse sans voix  .

Ses montagnes en longues barbes se lient à MOI 

 Ses cascades grondent, dans les canyons, elles les broient !

 

Je refuse de voir du noir dans cet endroit

Je m'abreuve de la lumière du soir qui décroit

Et pourtant tout est sombre, je suis à l' étroit

Un couchant orangé dans la pénombre: je crois!

Je ne veux plus du néant et je prévois

Un arc-en ciel du levant, un exploit.

 

Je recherche du bleu, c'est ma foi

Pour que la terre soit heureuse avec moi

L'aurore aveugle mes yeux sans effroi

Tu y as déposé ton regard amoureux sur cette voie

Une flamme s'ouvre et s'aiguise à chaque fois

Une sensation exquise à ta guise dans ta voix

 

Ma ville se décore d'une ardeur, enflamme mon surmoi

Le noir s'évacue de mes baisers de femme dans ce convoi

Notre amour s'accentue à chaque mot assoiffé en tournoi

C'est un bain sur nos corps dénudés que l'on reçoit

Tout flamboie 

Autour de moi 

 

C'est mon brasier en envoi

Un mariage de mes lettres en émoi

Des éclairs de consonnes en contrepoids

S'unissent aux voyelles pour Toi 

Tout  flamboie

Sous mon toit 

 

J'ai peur comme cette petite oie 

Prise dans le vent d'automne et du froid 

Je frissonne car l'été est aux aboies

Il ploie 

Avec tout son poids

Pour MOI 

 

TOI ... Mon roi 

Tu veux me faire reine dans ton château de joie

Je ne suis que princesse avec mes strophes de soie

Elles sonnent les cloches pour le monde en désarroi

Ma poésie foudroie

Elle larmoie 

 

Sur ton mur, une paroi 

Mais MOI 

Je la déploie

Au galop sur le palefroi 

Ce cheval de cérémonie très adroit

Pour ce mois

 

Je referme la page de ce roman de choix

De mon île volcanique, une parade sans aloi

Dans un tel flamboiement, je me noie 

Avec mes écritures exotiques pour TOI 

Mes mots brûlent la soif, ils flamboient

C'est mon eau de jouvence, tu les bois .

 

MON SLAM (you tube ) Cliquez  https://youtu.be/-4qU5lsJwJw

LUCYE RAYE  16 SEPTEMBRE 2018 

 

24ème texte 

 

Merci de prendre aussi un petit peu de votre temps pour accorder quelques notes à ce jazz . (+ ma vidéo )


JAZZ DE MON TEMPS

Je n'ai plus le temps 

Mais je le prends

Avec l'archet du violon d'avant

Pour mettre les accords au cri du vent

 

De te demander de tes nouvelles

Avec mes paradoxes temporels

Et te dire que je t'aime 

Le silence a volé mes emblèmes

 

Je n'ai plus les yeux sur ma montre 

Elle tourne à la saison d'une rencontre 

Je garde le rythme pour  crier 

Chanter et même de danser 

 

Je n'ai plus cette temporalité 

On me l'a capturée

Elle est dans une prison dorée

Derrière les barreaux verrouillés

 

Je prends des secondes pour  te lire 

Des minutes pour  t'écrire 

 Tu es mon ami

Tu es rentré dans ma vie 

 

Je briserai ceux qui détruiront cette amitié

Elle m'est précieuse comme ses mots dessinés

Je suis très attentive pour  les décorer

Que tu ouvres cette enveloppe enrubannée !

 

Car , j'ai pris cet alizé

Un souffle dans le saxophone  pour buzzer,

Le pleur de la guitare en parfum et jazzer !

 

 Le temps d'ajouter une partition

Avec les notes du piano à sensation

 Un jazz évidemment : c'est notre chanson !

 

LUCYE RAYE 23 septembre 2018 Enregistrement you tube 

 

25ème texte

Mon 25 texte spécial : Félicitations mon fils cadet Alexis , ce samedi 29 septembre, sur laTranstahitienne, 38km 1000D+ en 3h46min. 8ème
Superbe journée de dimanche . Laissez-moi vos impressions en commentaires après le vote des étoiles . Merci.

 

 

 HOMMAGE à livre ouvert .

 

Un  album gris

Une photo jaunie  

Je la scanne et  l’immortalise

Même si l’alizé m’épuise :

Je me souviens de ce temps

Il y a longtemps :

Allongés sous les filaos, le bruissement des aiguilles nous suffisait, les montagnes majestueuses seules témoins  de notre amour. L’avenir nous importait peu: il me chantait ses mots à lui. La nuit étoilée était de lumière ! Notre union était  intense…

Et aujourd’hui … Un  autre siècle : LUI  dans ce monde céleste , notre  petit fils dans une île paradisiaque : il porte son prénom et son nom !

 

Comme son grand-père, il chantera des chansons d’amour  portées par le bleu du lagon, il sera un prince navigant, rejoindra sa sœur princesse une créole blanche aux yeux clairs et des cheveux de boucle d’or s’unissant au cœur du soleil levant en écho avec la mandoline son de la basse, le super cadeau de papy .

 

Quelle chance de les avoir

Héritier de nos avoirs !

 

 

Et je continue d’écrire  mes lettres de prières

Mémorisées hier

Je les ai gardées en mémoire

Et souvent, je supplie dans le noir !

……………………………………………………………….

 

A l’écoute des gens qui se plaignent

Toute mon attention est un véritable peigne

Je démêle leurs soucis que j’aiguise

Et ils me lisent

………………………………………………………………

 

Mille mercis ! Tous ont une belle âme

Ils méritent surtout la paix et non la flamme .

Et , moi, pauvre dame  mais riche d’un inconnu don

Je fais danser ma dignité pour de bon .

………………………………………………………………….

 

La  vie est un dévouement de sacrifices

Avoir la foi, sur un chemin en ambassadrice

Pour un pardon, souvent des confessions

Des secrets suivis d’un acte de contrition

……………………………………………………………………

 

Pour une absolution.

Un parcours si long

Une route à virages

Que des mirages  !

………………………………………………………………….

 

Ce là fait si longtemps:

Mon prince charmant

M’avait cueillie sur son cheval blanc

On était des adolescents

…………………………………………………………………

Sa guitare en bandoulière

J’étais la fan du chanteur très fier

Ses cheveux en bataille tout blonds

Pour danser dans le rond.

………………………………………………………………..

Un simple requiem pour Lui dans son  Eden

Car je suis encore dans la peine !

Et vous avec une brosse dorée

Vous dénouez  mes brins  argentés

……………………………………………………………

Vieille femme,  j’ai  des caprices

Le passé a laissé des cicatrices  

Je ne retrouverai jamais mon visage

Mes rides en sillons sur mon rivage

……………………………………………………………..

Je referai toujours mon trajet de lacets

Chevelure blanchie avec mon alizé

Un jour, le froid atteindra mon cœur

Je m’envolerai dans ce paradis de bonheur

……………………………………………………………….

Vers mon ange charmant

Son  beau nuage d’argent …

Ce jour là, sur mon rocailleux chemin

Il viendra me tendre la main…

………………………………………………………………..

Mais en attendant, je tatoue  en décalcomanie ;

Des traces indélébiles se dessinent  toutes rougies ;

Avec la plume, l’encre et un canif

Je dévoile mon corps à vif

…………………………………………………………………

Ma nudité en pudeur bouleversante

Ma poésie n’est jamais indifférente

Un sacerdoce de pétales semés de rimes

De tendresse vive pour un humble hymne .

 

Mes petits enfants passent sur le tapis rouge en star lisant mes strophes :

L’amour d’une aïeule

Pour LUI des  glaïeuls

Sur cette terre

Fleurs s’éloignant  avec la mer

LUI sera toujours une présence

Malgré son absence .

Nous serons toujours rayonnants :

Le soleil et la lune nous rapprochant…

…………………………………………………………………

Oh ! Combien l’on s’est aimé dans notre univers !

Un hommage dans ce livre ouvert !

……………………………………………………………………..

Mon fils, père de mes petits enfants, trailer dans sa forêt aux arbres dansant,   couronne de médaille cette photo usée avec les ans ! Le livre est paré d’or au parfum d’encens.

 

LUCYE RAYE  30 septembre 2018

Félicitations mon fils cadet . Ce samedi 29 septembre, sur la Transtahitienne, 38 km 1000D+ en 3h46min. 8ème

26ème texte

Belle journée de dimanche à tous . Mon 26ème texte de la ligue des poètes :
Merci de lire jusqu'au bout ma ballade de répétitions en une longue figure rhétorique avec une autre figure de style car la fin du jeu est encore loin !
( Est-ce anaphore, épiphore, anadiplose , épanadiplose ? ) Pour les spécialistes , merci de me donner votre avis en commentaires après avoir voté les 5* .

                                                      Ballade de couleurs .

Ma balade* est toute colorée

Couleurs avec les oiseaux et valser

Valse de l’azur sur ma mer agitée

Agitation virant du bleue au grisée

Grisaille de ma pompe cardiaque

Cœur ensanglanté dans mon île paradisiaque

Paradis en métamorphose se pose

Reposons avec la rose

Rosier sans épine et sans bégaiement

Bègue déclamera gaiement

Gai comme le poète

Poétiquement bien dans sa tête

Étêtée la peine aggravée

Grave avec le glaive aiguisé

Aiguille et encrier

Encre tournant au violet

Viole de mes strophes en automne

Automnales rougeoyantes non monotones

Monotonie au pied du chêne ankylosé

Ankylose des branches effeuillées

Feuilles dansent dans le vent

Venteux mon été d’ ici, sifflant

Siffle avec le djembé enrubanné

Ruban fleuri en écho avec l’alizé et le violon

Violoncelle répond au son

Résonnant dans les champs

Champêtre refusant les monts verdoyants

Vert  capturé par mes vers pleurant

Pleurs larmoyants et jaunissants

Jaune en alliance avec l’orange

Orangé s’unit aux anges

Angéliques sont les rayons

Rayonnants les différents tons

Détonnent avec le soleil couchant

Couche sur un lit  moussant

Mousseux … Mon verre de cristal

Cristallisé est très cérémonial

Cérémonie, l’arc-en-ciel rit

Rions  . Mais le noir fuit

Fuyons vers le marronnage*

Marrons sur le rivage

Rive abolit l’esclavage

Esclaves seront libres au passage

Passons au mauve

Mauvette *se sauve

Sauvette en cueillette se lie

Liaison dangereuse la nuit

Nocturne pour cette finale

Finalité : le spleen se débat  dans la malle

Mallette de nos verres d’alphabet en jeu

Jouons … Mariage des mots , on en veut .

Vouloir c’est pouvoir . Ce  challenge , le finir

Fin … Sur mon volcan, encore deux mois à concourir

Concours … Le pastel éclaire ma muse médiatrice

Médiation avec les ballons et réconciliatrice

Conciliation … Et voilà que tout se crayonne

Crayons s’envolent et les tournesols sonnent  

Sonnette de mon âme frissonne

Frissons dans le cyclone révoltant

Révolte de mon voilier tout blanc

Blancheur est le vainqueur

Vaincue  jamais ! Ma  ballade* sera toujours de couleurs .

LUCYE RAYE

 

 

27ème texte

Belle journée de dimanche ! Mon 27ème texte à cliquer et à voter :

Citadelle cristalline ..

Une évasion près de mon océan éphémère

En symbiose avec ma muse de chimère .

 

 Je rêve encore de Lui 

Sur cette rive de perles de pluie

Quand je mourrai, ce sera sur cette mer

 Ultime soupir sur cette vague amère !

 

Je me laisse emporter par ce remous 

Je ne suis plus à genoux ,

Je fais la planche et je me balance 

Je me laisse partir en transe

 

Un paquet d'eau me soulève , 

Je suis toute nue comme Eve

Puis je m'enfonce inlassablement

Toujours, mon corps  remonte en tremblements

 

 Vers l'horizon, je cherche un regard ,

Un arc-en-ciel exquis dans ce hasard

Les couleurs croisent ma complicité en délire

Une houle espiègle me chavire ... 

 

Je me noie dans nos prouesses 

Nos passions et nos caresses

Mes cheveux flottants à la surface de l'eau

Un raz de marée, un tsunami avec les flots :

 

On me récupère dans la vague orageuse

On me dépose sur la plage pluvieuse

 Rien ! Personne !

Des cloches sonnent...

 

Je construirai longtemps de sable mes châteaux 

Avec le ciel lumineux d'éclairs et les oiseaux !

Et voilà qu'une seule lame détruit le dernier vestige 

 Je suis encore dans le vertige !

 

Mon vigoureux cri sur cette vaguelette 

Je me suis éloignée à l'aveuglette .

C'est une ode, d'une citadelle en verre,

Chaperonnée des pleurs du tonnerre . 

 

Un rêve avec LUI sur mon rivage cristallin

Les cristaux sont immortalisés par le crachin .

 

LUCYE RAYE 

 

28ème texte

Un long récit poétique sur le Grand Raid 2018 Surprise en photo fin du poème

Le Grand Raid ... Sport intense . 

Dans l'océan indien , mon île de la Réunion

Avec toute sa simplicité en union

Regroupe de grands champions

Pour courir , c'est leur passion !

 

Cette folle course en diagonale à travers les sentiers 

Célèbre randonnée touchant le sommet de l'humanité

Dans des lieux luxuriants avec un élan de solidarité,

Un rassemblement de gens de toute nationalité :

 

De tous les âges et de toutes les cultures

Des festivités hétéroclites pour un ultra trail pur

Le piton des neiges culmine avec son chapeau

Une protection pour les fragiles peaux .

 

Mon île se pare d'une émeraude rare 

Ce n'est pas le hasard 

C'est la fête du Grand Raid

Les coureurs ont besoin d'aide

 

Sur sa ligne de départ , les sportifs sont incertains

Avancer et non reculer : ne pas s'asseoir à mi-chemin !

Le corps de ma terre et sa robe ne font qu’un

Une parure unique de broderie de parfum :

 

Les montagnes sont verdoyantes,

Habillées de belles écharpes chatoyantes 

Ô ! Mon île ! Tu leur fais frissonner

Pics,  cirques, cascades se sont mariés

 

Les trailers s'accrochent à ton voilage

Ils ont quitté ton sud et ton rivage

Sur le parcours, ils caressent ton visage

Ils craignent des orages 

 

MOI ... Avec mon sport cérébral, ma plume et mes encres

Je rejoins  tous les coureurs : ne pas jeter l'ancre 

Juste pour sourire, leur donner l'envie et surtout ne pas s'arrêter

Pour ce grand Raid ! OBJECTIF : passer la ligne d'arrivée !

 

Du penchant des lames à la cime des montagnes panoramiques

Vous traversez et soulevez sa jupe magique

De nuit, vous ne voyez pas ses dessous féeriques

Même de jour, sueur et fatigue brouillent le paysage érotique :

 

 Adam et Eve sont dans ce paradis 

Pour faire ce trail avec les amis

Chaussures, chemise , caleçon 

Attirail sur le dos, il faut toucher l'horizon !

 

Mais le serpent très malin

Joue avec les coquins

Il  rôde sous les feuillages

Cache le maillot du trailer dans une cage

 

Adam se retrouve tout nu 

Car le numéro a disparu

Eve toute menue, confuse avec le dossard

Prend ses aiguilles et recoud sans fard 

 

Quitter cette couche de mousse 

Courir plus vite car les autres concurrents poussent

Et voilà que l'animal revient à la rescousse

 Et double la mise pour la pousse .

 

Vous n'êtes pas au bout de votre vie ... Ce n'est pas tragique

Vos jambes vous portent sur ce caillou exotique

Vous sentez que votre coeur est à l'orée du rouleau

MOI Poétesse, je ne vous dis qu'un mot BRAVO !

 

Pour tous les raiders du grand Raid à la Réunion

Ne vous faites pas ralentir avec vos pulsions 

Courez, courez ! En éruption est le volcan 

Au pavillon de l'arrivage, on vous attend !

LUCYE RAYE 21 octobre 2018 

 

29ème texte  28 octobre 2018

Belle journée de dimanche à tous . Merci DE LIRE ce texte jusqu’à sa chute finale . J’ai mixé les vers de rimes croisées A B A B et embrassées A B B A pour donner plus d’impacte à l’émotion .

Je l'attendrai !

Bientôt plus d'une décennie que ce cauchemar  m'empoigne ! 

Je n'ai plus de jours ni de nuits . Je ne vois plus la ronde des saisons ...

Ce sont mes écrits qui me soignent.

Le printemps a disparu, les hirondelles se cachent pour mourir dans les monts ,

L'été n'est que cyclone, des pluies diluviennes à chaque crépuscule ,

Les feuilles rouges de l'automne pleurent de mon silence givré

Mon coeur d'hiver s'enneige de mes aurores de noctambule . 

Mes poésies aiguisent cette arme et mes larmes sont figées ...  

Mes lettres se lient à la queue de cet emblématique oiseau de mon île *

M'envoler dans le vent 

 Car je veux atteindre son Eden, lui tendre la main et sur cette mer d'huile

Nous fondre dans le néant .

 

Quoiqu'il advienne, je l'attendrai , 

Pour oublier son absence, en lames embrassées , je naviguerai ...

 

A quelques encablures de la cabine de pilotage,

Je m'expose un peu plus avec mon âme

Ce paquebot vogue sur un lagon calme

Mon esprit vagabonde et j'oublie mon âge 

 

Le pont se vide des visiteurs, ils s'en vont

Comme tout s'en va, j'apprends à écrire autrement

Je fais circuler les sèves lyriques sur cet océan

Puis mes vers se fracassent et je fais un bond

 

Au creux de la vague, je l'attendrai

Des heures, des jours et des nuits 

S'il le faut au delà de  minuit

A la marée montante, je patienterai

 

Je crierai son nom

Je l'appellerai Amour ou Tendresse

J'utilisera mon corps de déesse

Je fredonnerai ses chansons

 

Ma voix ne sera que magique 

Ce seront les nuages 

Qui dessineront son visage

 De cette houle pacifique ...

 

Mes yeux se brouillent du balcon

Ce n'est plus qu'un voile

Dans l'attente des étoiles

Et voilà qu'un éclair efface son prénom !

 

 Du haut de la passerelle 

Des oeillades à deux dauphins

Ils me font des câlins

C'est une pluie de diamants du ciel :

 

Je continuerai

A peindre ses initiales

Que ma poésie soit patrimoniale !

Je l'attendrai ...

 

Quand on se retrouvera, le paille en queue nous balancera dans un cirrus vermeil

Un mariage de nos cendres sur notre cirque*d'une beauté époustouflante, 

Mes poèmes s'ouvriront en un rayon dans un arc-en-ciel  

Les montagnes seront de nouveau les témoins de notre union émouvante:

 Le piton des neiges sanglotera avec le Bonnet de Prêtre: nous bénir en mémoriel

 La cascade du Bras Rouge s'enrubannera de son voilage immaculé 

 Le Grand Bénard  avec les 3 Salazes honoreront cette bénédiction solennelle

Ce sera un ultime cortège de notre amour dans mes livres sacralisés  .

 

Le poète ne meurt jamais ! Pas des sanglots en écho !

Que des pleurs d'une guitare avec les notes d'un piano.

LUCYE RAYE 28 octobre 2018

* Paille en queue emblème de La Réunion 

* Montagnes  de CILAOS mon cirque de naissance  ( île de la Réunion )

 

30ème texte 4 novembre 2018

Merci d'ouvrir ma porte de poésie, illuminez les étoiles pour NOUS .

Viens ! Viens ! Ô ! Mon  HOMME !

En ce début du mois de novembre, je t'ai cherché de partout . De notre ancienne maison, le quartier rénové, il ne reste qu'un rond point .Toutes mes lettres postées sont revenues : adresse obsolète, je les ai donc sacralisées en poésies . Et un ancien m'a quand même conseillée de m'y rendre dans le jardin des souvenirs : 

J'ai poussé la grille avec un bouquet de mes regrets éternels 

Des innocentes immortelles , 

Elles ne se faneront jamais. 

Et  j'ai divagué :

Car je perds le sens du réel, mon regard est vide sans toi

Ton éveil est enseveli sous les roses des bois

Et pourtant, 

Je poursuis en te murmurant :

 

Viens ! Viens ! Ô ! Mon Homme !

Je courais jusqu'en haut du dôme

Pour te voir, j'avais à peine seize ans 

On s'est connu là-bas dans le vent .

 

Viens ! Viens ! Ô ! Mon homme !

Tu me serviras un petit verre de rhum,

Toi, sevré d'alcool, tu souriras de mes alcôves

Comme prévu ,il faudra que l'on innove .

 

J'ai enfanté et tu as libéré la femme mère

Viens ! Ô ! Viens !  C'est ma dernière prière !

Mes cheveux de laine blanche réchauffent nos enfants

Et je suis devenue une Mamie voguant à travers les ans.

 

Le temps atténue le mal de ton absence 

La blessure est encore là dans le silence :

Entre deux larmes en embruns sur cette lame , 

Je rame en criant pour ranimer la flamme:

 

Ô ! Mon homme ! Viens ! Viens !

Qu'est-ce qui te retient ?

Les barreaux du travail se sont fermés

Mes bras ouverts sont libres pour t'aimer !

 

La lumière me rend transparente

Je suis toujours lucide et séduisante

Viens ! Mes plaisirs remplis d'ivresse

Nous donneront une vie dans l'allégresse 

 

On va se  vénérer au- delà de nos soixante ans :

Tu seras près de moi du couchant au levant

Tu caresseras mes seins encore pointés

Tu apprécieras mes courbes et leur légèreté .

 

Ô ! Mon Homme ! Le charme de nos âges avancés

Fera de nous une divine sensualité!

Viens ! Viens ! On a encore plusieurs années

Pour  nous désirer !

 

Avec ma muse, entre ciel et terre

Tu me suis dans les reflets de la mer

A travers l'univers dans mes écrits,

Tu entends mes cris 

 

Tu es toujours présent enfin

A tout jamais, tu m’appartiens .

 

Une larme coule sur ma joue. Je referme le portail de cet espace cinéraire  . Tu es devenu une musique douce qui m'habite car les sanglots longs de ta mandoline ont disparu avec la bruine .

La tempête du passé est apaisée.

Ma vie a pris un autre tournant dans cette partie du monde virtuel, je continuerai à parler de nous .

LUCYE RAYE 

 

31ème texte 11 novembre

 

Veuillez cliquer mon 31ème texte

Appel Hilarant .

Le paquebot a fait une halte au large d'un pays pour la visite d'un  château Les  Grimms nous accueillent et je m'éloigne dans la chambre de la Reine :

Oh ! Miroir ! Mon beau miroir !

Montrez - moi les gagnants de cet automne!

Miroir ! Ne me mentez pas ! Je ne suis pas dans le noir .

La lumière est devenue mon compagnon monotone .

 

Je ne suis pas Marâtre et j'idolâtre Blanche Neige ;

Miroir , vous êtes magique et symbolisez la Vérité 

Dans la rondavelle , il y a de la peine 

Un seul verre de vin pour la baguette de la fée .

 

Oh ! Miroir ! Le raisin de la vie !

J'y cours et j'en cueillerai et ferai le vers d'écrivain

Nous boirons jusqu'à la lie

Le roi de ce palais saura ce qu'il faut faire sur la fin .

 

Jamais je n'empoisonnerai mes concitoyens 

Miroir ! La poésie vient de mon âme et de mon cœur 

Jamais elle ne blessera quelqu'un

Elle sera sur tous les chemins en vainqueur!

 

Miroir ! Oh! Mon sublime miroir !

Votre cadre en bois d'ébène de pays tropicaux

Si  doux et scintillant de couleur presque noire

S'incruste dans ma tête en cristaux.

 

Mes strophes de cristal vont faire réagir 

Et tous mes lecteurs vont en sourire 

Dans la salle des gardes ,Ils continueront à lire ...

Hilarant cet appel  ! Ils vont donc en rire !

 

Oh ! Magnifique miroir ! Mes mots sont facétieux :

Votre  transparence a des reflets majestueux 

Pour  faire briller les étoiles des cieux

Car tous les poètes  sont précieux .

 

Le palais royal va se vider de ses passagers .Ce sera un adieu ou un au revoir .

Au large du port d'attache,  une grande fête est prévue un certain soir .

 

Mon troisième tome bousculé avec la houle

A faillé être déchiré par les pirates et leurs boules

La lune et ses filles étoilées veulent que tout chamboule.

 

Je serai présente  pour les cotillons 

Mon livre se fermera sur cette saison.

LUCYE RAYE

32ème texte (avant dernier de la saison )

32ème texte (avant dernier de la ligue )

TAKAMAKA ... Authentique.

Takamaka de passion

Verdoyante végétation !

 

Dans la ravine des entrailles de mon île

Un arc en ciel  de tous les feux l'habille

La montagne est félicitée d'un dernier rayon

La pluie s'est invitée comme compagnon

 

Vite dit la mère paille en queue , rentrons 

Les petits ne doivent pas se mouiller à la maison

Le pétrel de barau se déploie :  nos crevasses sont bien abritées 

Mais protégeons nos nichées 

 

Le  papangue* plonge vers la basse- cour

Il faut préparer le repas du soir pour sa cour 

Le coq est pris pour cible , il est bien trop lourd ...

L'unique rapace se contente d'un tangue* qui court .

 

Assise sous une fougère arborescente, je parle à la nature

Goyaviers et palmistes se sont mariés dans cet air pur

Le bruissement d'une source envahit ma muse 

Les poissons font des bulles qui m'amusent .

 

Cette petite case créole  embellie de son jardin exotique 

Un quartier où tout est devenu féerique 

Même le petit âne brait des cris magiques 

Il a compris que la fête est magnifique 

 

La tôle résonne du bruit de gouttes perlées 

Il est temps de se réchauffer près du foyer 

Des jolies flammes sous une marmite parfumée

Où mijote  le canard fumé  .

 

Les monts  pleurent  mais les cascades les honorent 

Un vent frais et le soleil embrassent mes métaphores .

Quitter cet endroit authentique ! Retrouver ma vie citadine .

Un au revoir avec le ciel panaché de nuages et de  bruine.

 

LUCYE RAYE  17 novembre 2018 ( weekend à Takamaka 10 novembre 2018)    

*Le papangue : dernier rapace de La Réunion

** Le Tangue ou Hérisson malgache.  Sa chair est très appréciée en plat cuisiné et sa chasse est réglementée.

 

33ème texte dernier de la saison 2018

Mercredi 21 novembre 2018 … Bonjour à tous . Vu les événements, sur mon île ( émeutes et couvre feu ) des coupures de courant prévisibles et réseaux sociaux limités , je publie mon dernier texte (33ème ) …

Ma dernière rime . 

Sur mon vieux piano

Égaré sur les eaux

Je quitte le paquebot

Avec des notes en lamento

 

Un lointain son de l' orgue d'antan

Un slow langoureux à trois temps*

A duré bien trop longtemps

C'est mon ultime chant 

 

Le violon pleure mon hymne

Mes pas de danses sont sans rythme 

La saison se termine .C'est ma dernière rime , 

Un adieu dans cette rose sublime

 

 Mes pétales se marient à une partition nostalgique

Mon océan s'ouvre sur une clé de fa pacifique

Un au revoir en d'autres lieux poétiques

Où mes rayons** se mêlent à la houle océanique .

 

LUCYE RAYE 

Félicitations à tous les poètes de la ligue ! Merci à tous mes lecteurs ... 

* J'ai participé à 3 saisons 2016 2017 2018

** Mon site" Rayonnisme poétique "

Note : veuillez remplir les champs marqués d'un *.

MESSAGES LE 20 MAI 2018  Message sur contact de MON AMI + SUR CE LIEN 

1 Message: Bon courage merveilleuse poétesse !

2 Message: Je soutiens à fond !

Message de Thierry le 11 mai 2018   Le navire tangue, la houle a envahit le pont mais tu tiens bon la barre et nous voguons bon vent, bon gré vers le sommet de la poésie! Il nous faudra souquer ferme pour arriver à bon port mais nous avons cette force et l'espoir enfle nos voiles! Bravo pour cette nouvelle croisière ma soeur de la poésie, chère Lucye

 

Nom: Bénéton
Message: Longtemps après la rose
Le nom de la rose

lucyeraye

Seras tu présent au concours ? Joyeuse fêtes de Pâques !

Beneton Herve

Pourquoi pas? où peut-on s'inscrire ? Je repars à ma chasse aux oeufs. ------...

Message: Evelyne Ponlevoy   9 avril 2018

Bonsoir Lucie , j’essaierai de ne pas manquer tes écrits !!
Bonne participation et Bonne chance 🍀

 

Message: Liliane C'est pour bientôt  , la date approche
Je te souhaite une bonne participation
Bonne chance poétesse

 

LE 30 NOVEMBRE 2018 ( FIN DE LA LIGUE )

 

Khedidja Djeffal Djelloul Daiah 30 novembre 11:51
Merci 
Lucie plume d un egard 
A vous les regards segarent 
Un merci pour chacune de vos presence 
A Chacun les prouesses dun moment shabille 
Certain que votre choix sera habile

 DE Thea Breusers J'avais lu et vu votre page et il m'on fait beaucoup du plaisir. Si j'avais bien compris vous vas aller quitter cette page , ce serait d'hommage parceque c'etait toujours une plaisire de vour voir

1 décembre commentaires 

Lorenzo De Santis Poet Bravo pour ton classement, et surtout pour tes textes qui sont "tes sens" ou ton essence ;-) Je continue à te suivre malgré le peu de passage de ma part pour ce dernier mois, moment où ma plume a décidé d'hiberner" pfff elle aussi joue la rebelle ;-) !!! Poétesse des îles continue à nous envoyer de la lumière... Tu es Messagère ! Gros bisous

MAISSA BOUTICHE

Bonjour Lucye. toutes mes félicitations à tous et à toutes. Malheureusement j'ai été bloquée sur Facebook. 2 jours avant le finish du concours par face qui dit que mes publications sont indésirables. J'ai été choquée par cette accusation à la noix et j'ai pu mener le combat avec honneur. Une 4ème place bien méritée. On se retrouve in cha Allah l'année prochaine ma douce amie et Grande Dame.