Photos ( Champ d'arôme , Béliers , Hortensias , fougères arborescentes chemin de la Paine vers la forêt du chemin du volcan ... ÎLE DE LA REUNION )
Je sais où je vais (4) Prose : SANG DE FORÊT .
Dans la berline climatisée , il n'y a pas d'embouteillage en ce matin de fête ensoleillée. Nous traversons la Plaine avec ses fougères arborescentes et ses hortensias . De splendides champs d'arômes nous submergent de blancheur quand la rosée ruisselle dans chaque corolle. Puis un sentier bordé d' acacias et de tamarins où les oiseaux béliers (tisserins ) façonnent leurs nids , ce sont des sculptures si jolies . Leurs chants nous bercent de mille caresses . Une fusion douce délicate nous secoue sur une route étroite , c'est la forêt à la porte du volcan .
Il fait frais dans les hauts et cet air tropical atténue la chaleur du littoral . Nos sapins réunionnais ( les cryptomérias ) avec des essences spéciales nous parfument . Nous n'avons pas peur de nous allonger sur le tapis d'aiguilles et nous écoutons ce silence . Frémissement de l'été frais, un choc de ravissement . Nous n'avons plus d'appréhension , nous sommes apaisés .
Un pique-nique en tête à tête , le vin nous rend légèrement pompettes :
Nous nous enfonçons au plus profond du bois . Tout devient inaccessible, nous sommes comme engourdis devant des musiques inconnues : Même les troncs nous chantent dans un univers où cette nature nous sourit .
Et nous faisons notre jeu suprême. Dans cette beauté du monde , libres et abandonnés , nos cœurs prennent la mesure de l'extase , nous nous soulevons sous l'emprise merveilleuse de nos moments d'ivresse . Nos regards sont bouleversés par nos baisers échangés de caresses et de rires !
Au loin , très loin, des exhalaisons , des bouffées de fumées du volcan. Même La Fournaise de sa ronde brûlante nous enchante . Mais il faut redescendre , quitter ce lieu incandescent , verdoyant .
Serons -nous tristes de retrouver notre toit condescendant ?
La chaleur et le bruit vont détruire les saveurs , les odeurs . Et dans les virages , Toi , Amour, tu conduis avec attention , Moi cette prose ! J' immortalise cette forêt éclose dans notre cœur qui ne saigne pas . La sève des pins est collée à nos corps et à nos mains. Elle circule déjà dans nos vaisseaux .
Notre organe de sang de forêt : Je le distribue dans ma poésie et mes rayons grâce à l'énergie lumineuse en photosynthèse vont nous rafraîchir .
LUCYE RAYE 3 MARS 2019
En ce dimanche de la fête des grands-mères , où beaucoup choisissent les hauts de notre île pour avoir la fraîcheur ( pique-nique en famille ect ). Combien ne peuvent pas se déplacer et sont restés entre quatre murs ? Cette prose pour un voyage à rafraîchir ! BONNE JOURNÉE ET BELLES FÊTES aux grands-mères qui sont des livres ouverts pour la jeune génération .
Messages reçus
Nom: Thierry
Malet
Message: Waouh, c'est époustouflant : j'ai eu l'impression de revivre de
grands moments, quand enfant, l'on me déposait en ces lieux magiques et pleins de vie!
J'ai fait tout le trajet avec vous, de Saint-Denis jusqu'à cet
enclos!
Le volcan s'est mis à rugir et j'ai sursauté, le sol s'est mis à trembler,
moi aussi!
J'ai dix ans
Maman Mamie, où êtes-vous ?
In ti s'rin plu i ton'm,
la fré i rosi mé joues,
Papang i plane
Le ciel lé rouver'
Je cours, je vole : Merci à toi Lucie
Nom: Malena manuel
Message: Rien de plus beaux que tes mots Lucie..
Une belle journée de fraîcheur dans les hauts..
La berline nous a emmené vers une destination verdoyante..
Une beauté que la nature nous offre en toute simplicité..
Mon cœur est enchanté..
Une forêt féconde..
Petit papillon se pose sur moi
Comme si pour me dire bien venue..
Puis s'envole..
Je ne le quitte pas des yeux et disparaît..
Mon regard se promène sur cette plaines
Belle musique répétitive des oiseaux
Je me sens bien avec lui..
Une douce fraîcheur m'envahit.
Ce bon vin me réchauffe ..
A l'espace d'un instant je suis dans ses bras avec une grande intensité..
Jamais je me suis sentie aussi bien ..
Une belle journée en perspective..
Je sais où je vais...
J'AI bien aimé ton texte ma Lulu
Bonne nuit à toi..
