Toi la fille ...

Toi la fille ...

Ô !  Toi la fille que je ne n'ai jamais eu 

La vie m'a donnée  des fils 

Ils me surveillent en femme de vue 

Et  plus haut , ils me hissent

 

Ô !  Toi la fille qui m'a appelée Maman

Je t'ai ouverte la porte de mon cœur

Ce n'était pas un lien de sang

La fenêtre n'était que du leurre .

 

Ô ! Toi la fille qui a grandi dans la pauvreté

Tu as fondé ta famille dans la richesse

Moi j'ai eu une vie très aisée 

Je vieillis dans une modeste sagesse

 

Tu n'as jamais compris ma faiblesse

Alors que je suis riche de mon don

Les insuffisances sont des détresses

J'ai donc tourné les talons 

 

Je suis vieille mais j’ai l’ âge parfait 

 Ma féminité de l’ intérieur

Pour aimer

Toujours jeune de Cœur

 

J'ai ce  privilège de vieillir

J'assume mes cheveux blancs

Avec la foi encore de Grandir

Pour l'amour de mes enfants 

 

Ô ! Toi la fille qui m'a nommée Maman

Je te souhaite tout le bonheur du monde 

Nos pleurs sont balayés avec le vent 

Je continue à semer l'espoir sur les ondes !

LUCYE RAYE   7 septembre 2019

 

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Messages reçus 

Nom: Muller

Message: Bravo belle route

Nom: Mado CHRISTOPHE

Message: Tout simplement sublime ma Belle, pardon de ne pas venir plus souvent mais tu sais quelques ennuis me tiennent éloignée du net. Bonne journée à toi et bravo pour tes écrits.

Nom: Mary Huber

Message: Un magnifique message d’amour ... la sagesse pour arme ❤

Nom: Thierry Malet

Message: Quelle sensibilité, je ressens toute ton émotion
Maman!
Ce n'est pas qu'un nom commun mais un vie de dévouement
Il est plus que normal que tes fils te soient si reconnaissants,
Tu as su gagner le coeur de ta fille, ce n'est pas le sang qui apparente mais bien la volonté d'appartenir à sa nouvelle famille (c'est une chance)
Magnifique poème