Temps défloré .

Temps défloré .

Le mystère de la VIE est une grande incertitude 

La civilisation est brisée dans ses habitudes

Je me tourne vers la  poésie

Pour la sentir en MOI  et valser à l'infini

Parler d'amour avec le langage des fleurs 

Parsemer leur capiteux parfum pour recevoir la douceur

 

Car le temps défloré 

Esprit dépouillé

Mais de mes nuages effleurés

Ma fraîcheur le  garnira de nouveautés !

Avec mon violon de mots ,ses pétales en virginité

Je tiens les cordes de la cadence en originalité 

 

Le tempo nous fait danser à deux pas , jour et nuit

Tenir le rythme avec tous les soucis 

 Une décadence pour se nourrir à quatre temps 

Travail ,compter, pleurer sans loisirs , argent

Toujours  la voiture au premier plan  et courir 

Ou plutôt rouler , boulot et mourir 

 

L'hymne de la liberté a changé son harmonie

Du sociale , culturelle avec une autre mélodie

Battre la mesure  d'être libre inscrite sur la règle 

Je préfère prendre mon envol avec un aigle 

Au sommet du mont , me nicher 

Brûler mon masque et me libérer .

 

Sur cette montagne volcanique , à contre jour du matin 

Je tiens à la main ce mois de mai de 2020

Un verre  d'un impitoyable  vin

Ma pensée n'a pas été intoxiquée par le venin

Il me fait poétiser sans trembler de ma force d'humain

Mon chêne  poétique a toujours son écorce remplie de tanin .

 

La valse du temps est peuplée de promesses sauvages

J'ai grand besoin de ranimer mon visage

Danser un slow avec mon amoureux

Chasser avec le vent le côté rocailleux

Car l'horloge en heures , minutes et secondes

Joue au métronome et fait tourner le monde

 

 Avec ma signature rythmique, il faut que la tension retombe 

Temps défloré a mis trop d'hommes dans les tombes .

LUCYE RAYE  29 mai 2020

 

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Messages reçus 

 Nom: Jean-Marc Muller

Message: Les danses s'immobilisent. Les horloges se figent, les secondes sont des heures sans mesure. Le masque est tombé dans le vallon. Le vent l'a chassé du haut des monts.

 Nom: Béatrice Montagnac

Message: Bonsoir Lucye
c'est une ode qui nous  déploie ses ailes au vent de sa liberté en demie teinte  voilé sous le masque pour ce protéger.
Et  alors  la poétesse, elle prend son envole vers les monts,  loin d'une prison sans mur fausse liberté , hélas aussi sans tendresse car nos mains ne font plus de caresses,  en notre âme en détresse.
Elle enlève son masque au sommet de la montagne priant le ciel pour enfin briser les chaines qui nous enchaînent au lois d'un virus
Douce soirée magnifique écrit je t'embrasse
Amitiés  Béa

Dominique Bequet Oui il faut que la tension retombe et que nous parvenions à chasser les ombres ....beau texte sans longueur, un texte dynamisant!