ABRI

ABRI 

Mon regard est plongeant

Nonchalamment

Dans un passé pleurant hivernal 

Je défie sans limite mon île australe .

 

De fleurs blanches , je m'abrite du vent

Mais l'alizé n'oublie pas le sifflement

Il me parle de mots doux

Pour que je me cache avec le hibou …

 

Et que je réponde près du nid du coucou 

Il n'y a plus de forêt lointaine ni de cailloux 

Je suis si fragile aux  bourrasques soudaines

Que j'évite les éboulements et les routes incertaines

 

Je reste une vivante poétesse mais  pas une prisonnière

 Je reviens toujours à la liberté d'écrire ,c'est  volontaire

La nouveauté m' affole , tout devient sauvage

Avec des infernales menaces ! A l'abri avec mon âge !

LUCYE RAYE 26 OCTOBRE 2021

 

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Messages reçus 

 Nom: béatrice montagnac

Message: Bonjour Lucye, magnifique poème tout en douceur , lyrique et chantant, partager de beau un Hibou c'est une image poétique et touchante.
De jolis vers que j'ai aimé lire.
Douce journée je t'embrasse
Amitiés
Béa

Dominique Bequet

Se cacher ne signifie pas s'emprisonner en effet, c'est sûrement la meilleure façon de te montrer la plus libre possible ! Il faut un refuge pour écrire, c'est là où tu puises ta force le temps des sifflements de l'alizé...très beau poème Lucie !❤️

Fanny Racazo

Delgard Sylvie

Le refuge de ton âme est certainement le meilleur des refuges pour mieux restituer tes textes et nous les faire partager 💧